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lundi 14 décembre 2015

Qui souhaite l’expansion?

http://www.journaldequebec.com/

RENAUD LAVOIE
MISE à JOUR 
  Réunis à Pebble Beach la semaine dernière, les gouverneurs de la LNH ont reçu la consigne de ne rien dire ou presque sur la possibilité qu’une expansion soit annoncée en 2016.
Les Panthers sont dans le sud de la Floride pour y rester.On sait très bien que c’est un dossier qui est sensible et la dernière chose que souhaite Gary Bettman, c’est de donner l’impression que tout ce dossier est réglé sans que le ­processus normal ait suivi son cours.
Comme le commissaire le répète depuis des semaines, c’est une décision très importante pour la Ligue et une chose est certaine, si l’expansion se concrétise, elle sera bénéfique pour les autres formations.
Le propriétaire des Hurricanes, ­Peter Karmanos, a indiqué à mon collègue Stéphane Cadorette qu’il faut être fou pour croire qu’il soit possible que sa franchise déménage à court ou moyen terme. Je le crois sur parole. Mais reste que c’est un propriétaire absent qui attend que le dossier de l’expansion se règle.
Valeur à la hausse
Je comprends donc un peu plus ­aujourd’hui pourquoi il n’a pas encore vendu son équipe, alors que deux groupes (un de Raleigh et l’autre de la Californie) lui ont offert 250 millions $ chacun avec la promesse de garder l’équipe en Caroline.
La première raison m’a été donnée par un gouverneur à Pebble Beach. Elle est toute simple: Karmanos veut toucher les 33 millions qu’il devrait obtenir si Québec et Las Vegas déboursent un milliard de dollars au ­total pour obtenir deux franchises.
Et la deuxième raison est encore plus importante. Si Peter Karmanos avait accepté de vendre son équipe il y a un an, il aurait fait une belle affaire à court terme, mais il se serait probablement fait avoir à moyen terme.
C’est que la valeur de la grande majorité des franchises, particulièrement celles de petits marchés, va augmenter de façon considérable si Québec et Las Vegas font leur entrée dans la Ligue.
Pourquoi? Parce qu’on parle ici de marchés similaires à Raleigh et les deux nouveaux propriétaires auront accepté de verser 500 millions chacun pour faire partie de la LNH. Alors, à partir de ce moment, ce ne sont pas 250 millions qu’il faudra débourser pour acheter les Hurricanes, mais probablement, 100 millions de plus.
Pas de déménagement
Il y a une théorie qui circule présentement à l’effet que Québec n’aura pas d’équipe d’expansion, mais sera en attente d’une équipe qui devra déménager d’urgence, comme ce fut le cas pour les Thrashers. C’est faux.
La très grande majorité des équipes ont des propriétaires qui ont les poches très profondes. C’est le cas en Caroline, comme c’est le cas en Floride. Avec l’aide financière de 86 millions $ que les Panthers ont obtenue, on s’attend à ce que les pertes de l’équipe s’amenuisent. Bref, il n’y a aucune équipe dans l’Est qui pourrait déménager à moyen terme.
La seule franchise où il y a encore des points d’interrogation est en ­Arizona, mais le projet d’un nouvel aréna à Phoenix ou à Scottsdale pourrait faire en sorte que l’équipe fasse ses frais. Et c’est là que Seattle entre en jeu. Si jamais les Coyotes devaient déménager d’urgence, Seattle serait bien placée pour accueillir une nouvelle équipe à moyen terme, si les ­objectifs de la ville se concrétisent.
Je vous laisse avec ceci. Pour ceux qui ont encore des doutes sur la viabilité des Hurricanes ou des Panthers, dites-vous que si jamais ces deux franchises étaient confrontées à une faillite, un déménagement serait la meilleure option. Mais qui dit que la Ligue n’en profiterait pas pour tout simplement éliminer les canards ­boiteux et revenir à 30 franchises?
C’est un pensez-y-bien.

IMPOSSIBLE DE TRANSIGER

LNH
C’est du jamais-vu. Il n’y a aucune transaction qui a impliqué des joueurs de la LNH depuis le début de la saison. Ce n’est pas parce que les directeurs généraux font la grève, mais beaucoup plus parce qu’il est impossible de transiger sans mettre en danger la gestion de la masse salariale. Gary Bettman a d’ailleurs indiqué que le plafond pourrait atteindre 74,5 millions $ la saison prochaine. Ça n’arrivera pas. Les chances qu’il demeure à 71,5 millions $ sont très grandes. Cela veut dire que la seule façon d’effectuer une transaction est d’échanger des contrats identiques, ce qui est très difficile.

UNE ERREUR COÛTEUSE

Penguins
Au printemps 2014, Jim Rutherford avait décidé de prendre sa retraite à l’âge de 65 ans et c’est pourquoi il avait quitté son poste de directeur général des Hurricanes. En juin 2014, les Penguins de Pittsburgh sortaient Rutherford de sa courte retraite pour en faire le DG de l’équipe, alors que des candidats de premier plan comme Julien BriseBois ont été ignorés. La première décision de Rutherford a été d’échanger James Neal aux Predators, pour le remplacer un an plus tard par Phil Kessel. Choisir le bon directeur général est crucial pour une organisation et on en a la preuve à Montréal alors que Marc Bergevin fait un travail colos­sal. C’est pourquoi il a été récompensé avec une prolongation de contrat il y a quelques semaines. Pendant ce temps, chez les Penguins, on fait du surplace, ce qui doit commencer à peser lourd sur les joueurs vedet­tes de l’équipe.

AUCUNE SOLUTION EN VUE

Canadien
L’objectif de la LNH et du Canadien est d’organiser un match à l’extérieur à court terme. Le centenaire de la Ligue arrive à grands pas et cela coïncide avec le 375e anniversaire de Montréal et le 50e d’Expo 67. Mais le gros du problème, présentement, n’est pas la volonté de la Ligue ou du Canadien. Les deux parties ont les mêmes objectifs. Le problème, c’est qu’il faudrait construire un stade pour cet événement et il est clair que les coûts seraient exorbitants. Il n’est pas question que cet événement soit organisé à perte et c’est pourquoi tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de solution à ce problème, il serait surprenant qu’un match à l’extérieur ait lieu.

mercredi 5 août 2015

Jonathan Marchessault souhaite l’expansion

http://www.journaldequebec.com/

Le Québécois roule sa bosse dans la Ligue américaine depuis quatre ans



«Pour un gars proche de la LNH comme moi, une expansion signifie des postes et des contrats de plus dans la LNH. En espérant que ça puisse m’aider. Je pense que ça va arriver l’an prochain ou dans deux ans. Ça va arriver plus vite qu’on le pense. L’emplacement de l’aréna fait en sorte que Québec est bien positionnée», a mentionné Jonathan Marchessault.

Kevin Dubé
«Pour un gars proche de la LNH comme moi, une expansion signifie des postes et des contrats de plus dans la LNH. En espérant que ça puisse m’aider. Je pense que ça va arriver l’an prochain ou dans deux ans. Ça va arriver plus vite qu’on le pense. L’emplacement de l’aréna fait en sorte que Québec est bien positionnée», a mentionné Jonathan Marchessault.
Jonathan Marchessault
Des équipes à Québec et Vegas permettraient à plus de hockeyeurs de faire le saut dans le circuit Bettman.
Pour certains, l’ajout d’une ou deux équipes par le biais d’une expansion dans la LNH contribuerait à diluer le produit. Pour d’autres, elle permettrait à des joueurs qui cognent à la porte du circuit Bettman d’y faire leur place. Dans cette dernière catégorie, placez le nom de Jonathan Marchessault.
«Pour un gars proche de la LNH comme moi, une expansion signifie des postes et des contrats de plus dans la LNH. En espérant que ça puisse m’aider. Je pense que ça va arriver l’an prochain ou dans deux ans. Ça va arriver plus vite qu’on le pense. L’emplacement de l’aréna fait en sorte que Québec est bien positionnée», a mentionné l’attaquant de 24 ans, mardi.
Un avant-goût
Ce dernier a d’ailleurs eu un avant-goût de ce que pourraient vivre les futurs Nordiques, puisqu’il a accompagné une équipe pee-wee sur la patinoire du Centre Vidéotron en compagnie de Simon Gagné, il y a quelques semaines.
«C’était une belle expérience pour les jeunes mais aussi pour Simon et moi. L’aréna est très bien organisée et très belle. Je trouve ça le fun que ça arrive dans notre cour.»
Le hockeyeur de Québec roule sa bosse depuis quatre ans dans la Ligue américaine de hockey, où il s’est implanté comme un joueur offensif dominant. Toutefois, sa chance tarde à venir dans la LNH. Après deux matchs en 2012-2013 dans l’uniforme des Blue Jackets de Columbus, l’ancien des Remparts de Québec a inscrit ses deux premiers points dans la grande ligue, un but et une aide, en deux parties avec le Lightning de Tampa Bay la saison dernière. Il a également disputé deux matchs éliminatoires, en plus d’accompagner l’équipe jusqu’en finale de la Coupe Stanley.
Une autre saison
Au terme de ce périple, le Lightning a prolongé l’alliance avec Marchessault pour une autre saison.
«Ça fait trois ou quatre ans que j’ai de bonnes saisons dans la Ligue américaine. Je frappe à la porte et je suis toujours parmi les premiers joueurs rappelés. J’espère un jour pouvoir me tailler un poste pour prouver ce que je peux faire lors d’une saison complète.»