mercredi 27 janvier 2016

«Le sort du match s'est joué sur mes revirements» - P.K. Subban

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Publié par Jacques Thériault pour 98,5fm Sports le mardi 26 janvier 2016 à 23h55. Modifié par Charles Payette le mercredi 27 janvier 2016
«Le sort du match s'est joué sur mes revirements» - P.K. Subban
PC- Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Le défenseur P.K. Subban a joué 27 minutes et 3 secondes mardi soir contre les Blue Jackets de Columbus. Brillant par moment, les Blue Jackets ont toutefois profité de deux revirements de sa part pour pour marquer autant de buts.
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Mis en ligne le mardi 26 janvier 2016 dans Bonsoir les sportifs avec Ron Fournier, Martin McGuire et Dany Dubé
«Le sort du match s’est joué sur mes revirements qui ont coûté deux buts, a-t-il réaffirmé. Quand tu donnes deux revirements qui ont comme conséquences un échappé et un trois contre un, je ne connais pas beaucoup de joueurs dans la ligue qui n’en profiteraient pas.»

Lorsqu’un reporter est revenu à la charge sur la performance des unités spéciales qui en ont arraché, P.K. Subban a insisté encore une fois pour prendre le blâme.

«Je suis responsable de deux buts, a déclaré Subban dans le vestiaire. Je dois jouer mieux que ça. On s’est donné des chances de gagner le match, mais je leur en ai fait cadeau.»

Le défenseur étoile comprend très bien les manifestations d’impatience et les huées entendues pendant la rencontre.

«Ce sont des partisans passionnés, a dit Subban. Je ne sais pas si c’est moi qu’ils huaient, mais j’aurais mérité quelques huées ce soir.»

Pour le compétiteur qu’est Subban la défaite était difficile à encaisser. Il ne se cache pas que la pause de six jours est une occasion pour les joueurs de se ressaisir.

«C’est l’occasion de se reposer, a-t-il dit. Après il faudra qu’on soit prêt pour donner un solide coup de barre. »

Brendan Gallagher a encore tout donné, prenant des coups, postés devant le but. Malgré la dégringolade de l’équipe, le pugnace petit attaquant persiste à dire qu’il croit toujours au groupe de joueurs.

«Il faut trouver le moyen de gagner des matchs, a-t-il dit. J’espère qu’on pourra renverser la situation au retour de la pause. Il faut aller au fond de soi-même. Tout ce qui compte c’est que les gars dans ce vestiaire et les entraîneurs se préparent pour chaque match. On va s’en sortir ensemble. Je crois dans cette équipe.»

Comme son entraîneur, Gallagher a constaté le manque d’exécution de la part des joueurs.

«On a perdu la bataille des unités spéciales, analyse-t-il. La plupart du temps quand tu perds cette bataille tu ne pourras pas gagner. Ils ont marqué deux buts en avantage numérique et pas nous. On n’a pas profité de nos chances, ils ont gagné.

Pour le vétéran Tomas Plekanec, la solution aux problèmes du Tricolore est simple, il faut trouver une manière de marquer des buts.

«On doit travailler deux fois plus fort pour marquer des but, constate le joueur de centre. On veut tous marquer des buts, on veut tous gagner, il n’y pas un gars dans cette équipe qui s’en fiche. On l’a déjà démontré, il faut qu’on se ressaisisse »

Si Plekanec trouve difficile d’entendre les huées des partisans du Canadien, il affirme que les joueurs sont solidaires et ne se blâment pas les uns les autres.

Il comprend toutefois la réaction du public montréalais.

«On ne gagne pas, alors c’est difficile, a conclu Plekanec.