dimanche 8 novembre 2015

«Il y a eu trois pénalités discutables» - Therrien

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le samedi 07 novembre 2015 à 23h05. Modifié par Valérie Beaudoin le dimanche 08 novembre 2015
«Il y a eu trois pénalités discutables» - Therrien
Le but de Thomas Plekanec/PC/Paul Chiasson
(98,5 sports) - Trois pénalités d'affilée en première période, un but refusé en troisième : personne ne pourra accuser les arbitres d'avoir favorisé le Canadien lors du match remporté 4-2 contre les Bruins.

Comme s'est souvent le cas quand les décisions des officiels sont controversées, les entraîneurs marchent sur des oeufs.
« Il y a eu trois pénalités discutables, a commenté Michel Therrien. Nous n’étions pas d’accord, mais certains soirs, ça va se passer comme ça. Il n’y a rien que nous puissions faire.

« Ce fut une première période frustrante, mais nous nous sommes battus, nous avons affiché une grande force de caractère et nous n’avons pas changé notre façon de faire. Le plus important, c'est la façon dont vous réagissez. Et nous avons réagi de la bonne manière. »

Au troisième engagement, les arbitres avaient accordé un but à Tomas Plekanec, mais à la suite de la protestation des Bruins, les arbitres ont scruté la vidéo et le but a été refusé en raison de la présence de Brendan Gallagher dans le demi-cercle du gardien Jonas Gustavsson.

« Je n’ai pas encore revenu la séquence, a commenté Therrien. Bien sûr, il (Gallagher) s’est fait pousser. Mais c’est toujours à la discrétion de l’arbitre. C’est un gars qui va au filet. Tu ne changeras pas son style. C’est plus payant, au pourcentage (sourire). »

Pour sa part, le principal intéressé estimait que c’est le massif Zedno Chara qui l’a empêché de se retirer de la zone réservée au gardien.

« Je suis arrivé vite, a noté Gallagher. J’ai touché le gardien. Je n’ai pas le droit. J’ai tenté de me retirer, mais il (Chara) me poussait et il ne m’a pas permis pas de quitter le demi-cercle. »

Gallagher a-t-il été victime de sa réputation?

« Le règlement, c’est le règlement, a souligné le fougueux attaquant. Mais les arbitres savaient que j’étais là, ils ont vu la séquence et ils avaient accordé le but. Je ne sais pas ce qu’ils ont vu par la suite… »

Condon solide

Si quelqu’un avait dit à Mike Condon qu’il allait remplacer Carey Price pour cinq matchs et présenter une fiche de 4-1 durant cette période, il ne l’aurait pas cru. En fait, il ne le croit peut-être pas encore...

« Je n’ai pas encore bien réalisé ce qui s’est produit cette semaine, a noté Condon. Et je pense que je ne vais pas trop y penser. Je vais prendre congé demain et revenir au travail lundi. »

Sa sixième victoire en sept rencontres depuis le début de la saison a revêtu un cachet particulier pour celui qui a grandi au Massachusetts en idolâtrant les Bruins.

« C'était un match spécial sachant que tous les membres de ma famille le suivaient attentivement à la maison, a admis Condon, qui a effectué 29 arrêts comme son opposant Jonas Gustavsson. Je suis heureux d'avoir gagné. J'espère simplement ne pas recevoir trop de messages-textes haineux. Ce sera amusant de jeter un oeil sur mon téléphone intelligent ce soir. »

David Krejci n'a pas aidé la cause des Bruins avec trois pénalités mineures, dont une avec 2:03 à jouer à la troisième période.

« Je suis à blâmer pour la défaite. Je m'en veux, s'est confessé Krejci, qui a appliqué un double échec à son compatriote Tomas Plekanec, près du banc du Canadien. Nous aurions à tout le moins dû nous rendre en prolongation. Nous ne pouvons pas écoper de mauvaises pénalités semblables. »

Sentiment partagé par l'auteur du but gagnant, David Desharnais, qui a tiré parti de cette dernière pénalité de Krejci.

« C’est sûr que ce n’est pas sa meilleure punition, mais en même temps, nous sommes restés concentrés. Nous avions faim et nous voulions marquer ce gros but. Et on a été capables de le faire. »

(Avec La Presse canadienne)