Publié le 25 février 2017 à 23h30| Mis à jour le 25 février 2017 à 23h30
Sidney Crosby a inscrit son 34e but de la saison. PHOTO AP
Associated Press
Sidney Crosby a inscrit son 34e but de la saison, Matt Murray a effectué 35 arrêts et les Penguins de Pittsburgh ont vaincu les Flyers de Philadelphie 4-2 au Heinz Field, samedi soir.
Matt Cullen, Nick Bonino et Chad Ruhwedel ont également touché la cible pour les Penguins. Une performance impressionnante pour les partisans réunis au stade des Steelers de Pittsburgh, où les Penguins ont capitalisé sur une prestation chancelante du gardien de but Michal Neuvirth.
Jake Guentzel a récolté deux mentions d'assistance et les Penguins se trouvent à cinq points seulement des Capitals de Washington qui trônent au sommet de la section Métropolitaine.
Jakub Voracek et Shayne Gostisbehere ont été les deux seuls joueurs des Flyers à déjouer Murray. Neuvirth a arrêté 25 des 29 rondelles dirigées vers lui.
Il s'agissait d'un troisième revers pour les Flyers en autant de matchs disputés à l'extérieur.
SAMEDI, 25 FÉVR. 2017. 21:45(MISE À JOUR : SAMEDI, 25 FÉVR. 2017. 13:27)
TORONTO - Andrew Shaw a joué les héros après 66 secondes de jeu en prolongation et le Canadien a prolongé sa série de succès face aux Maple Leafs de Toronto en l'emportant 3-2, samedi soir.
Quelques instants après que Carey Price eut frustré la dangereuse recrue Auston Matthews en échappée, Shaw a gagné sa course vers la rondelle contre le gardien des Maple Leafs Frederik Andersen et il a pu tirer dans un filet désert avant de donner lourdement contre la bande. Il s'agissait pour Shaw d'un neuvième but cette saison.
Max Pacioretty (29e) et Alex Galchenyuk (13e) ont aussi touché la cible pour le Canadien (33-21-8), qui a mis fin à une séquence de 130:47 sans marquer en temps réglementaire. Le Tricolore a signé une 14e victoire consécutive face aux Maple Leafs depuis un revers de 5-3, le 18 janvier 2014.
Le Canadien s'est forgé un coussin de quatre points devant les Sénateurs d'Ottawa au premier rang de la section Atlantique. Les Sénateurs ont toutefois trois matchs de plus à jouer cette saison.
« C'était un match avec un enjeu important, a rappelé l'entraîneur-chef du Canadien, Claude Julien. Quand vous réalisez ce qu'il y avait à l'enjeu, vous saviez que ce serait un match difficile, mais les joueurs ont bien réagi.
« Il faut réaliser que c'est avec des performances comme celle-là que nous allons avoir du succès. Il faut que ça devienne une habitude que nous allons transporter d'un match à l'autre. »
Price a effectué 32 arrêts et il a devancé Ken Dryden au troisième rang dans l'histoire de l'équipe avec 259 victoires.
« Il donne vraiment confiance à l'équipe. Il y a plusieurs équipes qui ont des bons gardiens à travers la LNH et ils font souvent la différence. Nous, nous considérons avoir le meilleur et nous en profitons », a mentionné Julien au sujet de Price.
Le Canadien disputera son prochain match lundi, quand il rendra visite aux Devils du New Jersey.
Confrontation offensive
Les duels entre le Canadien et les Maple Leafs sont rarement ennuyants, et ce match n'a pas été différent alors que les deux équipes se sont souvent échangé les occasions de marquer.
Nathan Beaulieu a obtenu la plus belle chance du Tricolore tôt en première période lors d'un avantage numérique, mais il n'a pu compléter le beau jeu amorcé par Pacioretty et Brendan Gallagher.
Une performance rassurante
À l'autre bout de la patinoire, Price a dû être alerte devant William Nylander. Il a finalement été battu à 10:54, quand le tir de Matthews a dévié sur le défenseur Alexei Emelin, puis contre son partenaire Nikita Nesterov avant d'aboutir dans l'objectif.
Avant la fin de la période, Pacioretty a vu une déviation aboutir sur le poteau après une belle mise en scène de Jeff Petry.
Le Canadien a finalement nivelé les chances à 7:29 du deuxième vingt, en avantage numérique. Pacioretty a complété un beau jeu de passes avec Andrew Shaw et Galchenyuk.
Price a ensuite gardé le Tricolore dans le match en multipliant les arrêts et ses coéquipiers l'ont récompensé avec 3:39 à faire à la période. Cette fois, c'est Galchenyuk qui a profité d'une passe transversale de Nikita Nesterov pour faire bouger les cordages.
« Il est temps que les rondelles bondissent de notre côté »
« La dernière chose à faire c'est donner un coup de pied au derrière »
NORMAN FLYNN
La réponse des équipes au congédiement de leur entraîneur-chef a été très positive cette saison dans la LNH.
Je trouve donc plutôt étrange qu’après le troisième match qu’il a dirigé à la barre du Canadien, une défaite de 3-0 face aux Islanders de New York, Claude Julien ait dû répondre : « J’espère que non! » à la question « Tes joueurs ont-ils suivi le plan ce match? ».
Malgré l’embauche de Julien, on continue d’observer un groupe de joueurs sans repères, mêlés, confus par rapport à leurs responsabilités.
Et pourtant, l’heure n’est pas à l’évaluation chez le Tricolore. C’est plutôt le moment de simplifier le système de jeu et de trouver sans plus attendre une synergie et une cohésion. Le mandat principal de l’instructeur se trouve là. Avec ses 1000 matchs d’expérience dans le circuit Bettman, je suis persuadé que Claude Julien peut accomplir cela.
On doit trouver une façon de se redonner une confiance, particulièrement à l’attaque, et aussi retrouver le goût de jouer. Il y a un flagrant manque d’enthousiasme présentement. On ne sent pas que c’est un groupe qui s’amuse sur la patinoire. Les visages sont longs et on a l’impression que tout le monde s’attend à une mauvaise nouvelle.
Bref, il faut changer l’ambiance et ça presse! Une équipe possédant un tel effectif ne peut pas se permettre d’être exclue des éliminatoires, et de la façon que les choses se présentent, c’est de plus en plus un scénario envisageable.
À la place de Julien, j’essaierais de trouver le plus rapidement possible une chaise qui convient à chacun, et j’en demanderais plus aux vétérans. Je n’ai rien contre le jeune Michael McCarron, mais dans le contexte actuel, sa place à mon avis est avec les IceCaps de Saint-Jean. Il faut repérer les éléments avec lesquels on veut travailler et s’en tenir à cela. Je ne m’entêterais pas à fonctionner avec un groupe de 25 patineurs comme c’est présentement le cas.
Comme tout le monde se cherche dans le club, c’est difficile de créer une chimie dans le groupe. Les trios sont modifiés constamment et la stabilité n’y est pas. La confiance ne sera pas au rendez-vous tant et aussi longtemps que l’entraîneur n’aura pas lui-même confiance en ses troupiers. C’est la situation délicate dans laquelle le nouvel homme de confiance de Bergevin est placé : il n’a pas encore une connaissance accrue de l’effectif, mais les résultats doivent être immédiats.
Beaucoup dépend de Galchenyuk
L’une des facettes qui me dépasse est qu’on n’ait pas encore réussi à bien définir le rôle d’Alex Galchenyuk dans l’équipe. On parle ici d’un joueur au talent indéniable qui en est à sa quatrième année chez les professionnels. Comment se fait-il qu’à ce point-ci, on se demande encore ce qu’il peut apporter au club et quelle est la meilleure utilisation qu’on puisse en faire?
À mon avis, les décisions que prendra Julien et son personnel d’adjoints au sujet de Galchenyuk seront un facteur déterminant dans le redressement ou non de l’équipe ces prochaines équipes. Lorsqu’il est placé dans des conditions favorables, il peut porter un trio sur ses épaules.
Pendant ce temps, à Ottawa, l’espoir est bien présent chez les Sénateurs malgré l’adversité à laquelle le club a fait face depuis le début de la saison régulière, à commencer par Clark MacArthur, qui n’a même pas joué un match, et l’absence prolongée de Craig Anderson devant le filet.
Guy Boucher (Source: Getty)
Cette fois, les Sens sont confrontés à la perte de trois éléments offensifs importants, soit Mike Hoffman, Mark Stone et Bobby Ryan. Et malgré tout, on se tire bien d’affaire, et c’est principalement attribuable à l’esprit du corps qui s’est créée. J’observe un groupe tissé serré qui prend plaisir à jouer ensemble. C’est aussi simple que ça!
Il faut arrêter de penser que le système de jeu de Guy Boucher est ce qui fait la différence parce qu’il s’agit d’un système très simple à maîtriser. Anderson avait été le premier à l’affirmer en début de saison. « Il faut simplement que les gars acceptent de jouer ensemble », avait-il martelé. Force est d’admettre que ce message a fait son bout de chemin.
Les ajustements constituent aussi une force des Sénateurs. D’un match à l’autre, mais aussi d’une période à l’autre. En fonction du scénario du match, on sent que le personnel d’entraîneurs sait sur quels fils tirer pour extraire le meilleur de la formation.
Que nous réservent Bergevin et Dorion?
Le 1er mars à 15 h, on pourra effectuer une meilleure évaluation des deux premières équipes au classement de la division Atlantique.
Chez le Canadien, il est tenté d’exiger du changement à tout prix. Mais il ne faut pas nécessairement aller mettre la hache dans tout ce qui a été bâti.
Il y a des lacunes à combler chez le Tricolore, particulièrement au point de vue offensif. Ce serait faux de prétendre l’inverse. Mais encore faut-il être prêt à sacrifier des éléments intéressants pour avoir une amélioration tangible. Mis à part les joueurs du noyau et quelques bons espoirs, Marc Bergevin peut-il obtenir un bon retour pour ses autres joueurs? Permettez-moi d’émettre un doute.
Quant aux Sénateurs, je persiste à croire que nonobstant des appréhensions de plusieurs personnes, l’équipe possède les éléments pour faire une belle percée en séries d’après-saison.
Cependant, la présence d’un autre vétéran – idéalement pour le top-6 – serait la bienvenue. Un joueur d’expérience pour amener un élément de leadership additionnel à un jeune noyau.
Pierre Dorion sera-t-il prêt à payer le prix pour obtenir un tel joueur de location? À suivre!