dimanche 20 novembre 2016

Une victoire importante

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Alexander Radulov
Alexander Radulov (Source d'image:PC)
Images of Francois Gagnon
Après les deux points gaspillés vendredi en Caroline, le Canadien se devait de gagner samedi contre les Leafs. Du moins, il devait prendre les moyens pour gagner.
Il a réussi sur les deux fronts : sans disputer un match parfait, le Canadien a joué avec intensité. Il a encore gaspillé quelques occasions – ça arrive – et les partisans sont en droit de s’attendre à plus offensivement de la part des Pacioretty, Desharnais, Plekanec et Shaw, mais le Canadien a su enfiler les deux buts nécessaires pour l’emporter 2-1 contre un adversaire de plus en plus coriace. Un adversaire qui sera redoutable dans un an ou deux si la direction peut ajouter deux défenseurs de talent et que son gardien Frederik Andersen apprend à être plus avare des rebonds juteux qu’il distribue bien trop généreusement pour faire des Leafs un club des séries. Pour le moment…

Le retour de Carey Price devant le filet a stabilisé la défensive. Le contraire aurait été surprenant alors que Price a fait oublier sa soirée de quatre buts accordés aux Panthers mardi dernier, en limitant Toronto à un petit but. En plus de rendre faciles des arrêts qui étaient loin de l’être – il s’est toutefois compliqué la vie en échappant une rondelle qu’il croyait coincée sous son bras, mais qui glissait lentement derrière lui – Price a encore une fois géré les rondelles autour de son filet avec calme et précision. Avec la même adresse que le faisait jadis Martin Brodeur, peut-être le meilleur gardien dans cette facette du jeu… et dans bien d’autres aussi il est vrai.
Après une soirée difficile vendredi, Shea Weber a disputé un match à la hauteur de son talent et de sa réputation.
L’effet Radulov
Le retour d’Alexander Radulov a eu le même effet à l’attaque que le retour au jeu de Price et le retour en forme de Weber.
Les joueurs l’ont d’ailleurs rappelé unanimement dans le vestiaire après la victoire qui stoppe à trois la séquence de défaites (0-2-1) du Canadien qui trône toujours au premier rang du classement général en dépit ce court passage à vide.
Radulov a ramené de l’énergie et de la passion. Il s’est bien sûr imposé en attaque comme le confirment ses passes sur les deux buts du Tricolore. Il s’est aussi imposé physiquement en envoyant Nazem Kadri cul par-dessus tête en guise de représailles à la mise en échec que le centre des Leafs venait d’asséner à Nathan Beaulieu. Il s’est surtout imposé en multipliant les replis défensifs rapides, agressifs et efficaces.
Tout ça en 14:33 de temps d’utilisation. Un temps d’utilisation qui laisse Radulov derrière les Gallagher, Plekanec, Pacioretty, Shaw et même Mitchell qui a amorcé plusieurs séquences supplémentaires samedi soir en servant de police d’assurance aux cercles des mises en jeu.
Certains critiqueront Michel Therrien pour cette utilisation «contrôlée» de Radulov qui donne l’impression de pouvoir en prendre plus. Beaucoup plus.
Ces critiques seraient injustifiées selon moi. S’il est efficace comme il l’est, si on peut indéniablement parler de l’effet Radulov depuis le début de la saison, c’est parce que Radulov se défonce à l’ouvrage chaque fois qu’il saute sur la glace.
Pour être efficace, Radulov doit jouer à fond la caisse. Pour jouer à fond la caisse, Radulov doit avoir l’énergie nécessaire pour maintenir ce rythme. Parce qu’il a joué du hockey beaucoup moins intense et moins rapide que celui de la LNH depuis sept ans, Radulov profite de cette utilisation calculée. Une utilisation qui devrait lui permettre de traverser les trois prochains quarts de la saison.
Galchenyuk en profite
Le principal bénéficiaire de l’effet Radulov – après les partisans bien sûr – est Alex Galchenyuk.
Invité à l’Antichambre après la victoire à laquelle il a contribué en marquant son septième but de la saison, Alex Galchenyuk a insisté sur le plaisir qu’il éprouvait à jouer en compagnie de Radulov. Remarquez qu’il éprouvait un plaisir similaire avec son bon ami Brendan Gallagher.
Mais Radulov complète mieux Galchenyuk, car en raison de ses qualités de passeur et avec une vision propre aux bons fabricants de jeu, «Radu» semble en mesure de maximiser l’apport offensif de Galchenyuk.
En plus de ses sept buts, Galchenyuk revendique également 12 passes. Ses 19 points en 19 matchs le placent parmi les meilleurs de la LNH.
Mieux encore, Galchenyuk a récolté des points dans 15 des 19 matchs du Tricolore jusqu’ici cette saison. Contrairement à l’an dernier et il y a deux ans, Galchenyuk semble marquer ses buts et récolter ses points lorsque ça compte vraiment pour son équipe. Lors des dernières années, il multipliait les points dans des causes perdues ou des victoires acquises facilement par le Tricolore.
Cette transition l’aidera à assumer pleinement son rôle de premier centre du Canadien. Il ne lui reste qu’à être plus solide lors des mises en jeu et d’être plus solide en couverture défensive dans son territoire et il verra son temps d’utilisation à cinq contre cinq dépasser celui des autres centres de l’équipe.
Ça viendra…
Si on ajoute aux 19 points qu’il revendique après 19 matchs cette saison, les 22 points inscrits lors des 22 dernières rencontres de la saison 2015-2016, Alex Galchenyuk affiche une récolte de 41 points (23 buts) à ses 41 derniers matchs.
Tableau François Gagnon
Meilleurs pointeurs depuis le 24 février (Source: RDS)
Une belle séquence, mettons.

Une séquence qui laisse Galchenyuk au quatrième rang des marqueurs le plus prolifiques de la LNH depuis le 24 février dernier, sur un pied d’égalité avec Patrick Kane. Mark Scheifele, Sidney Crosby et Connor McDavid sont les seuls qui les devancent.
Si la complicité instantanée qui s’est installée entre Galchenyuk et Radulov – n’oublions pas Paul Byron dans l’équation – se prolonge, il sera intéressant de voir à quel point cette chimie permettra à Galchenyuk de garder cette place de choix parmi l’élite de la LNH.
Une place qui donnera des victoires au Canadien, c’est évident.
Une place qui donnera à Galchenyuk des munitions puissantes pour faire sauter la banque lorsqu’il entreprendra ses négociations en vue du riche contrat – sans doute à long terme – qu’il signera un jour avec le Tricolore.
Au fait : les négociations seraient-elles commencées? 

samedi 19 novembre 2016

Alexander Radulov sera de la période d'échauffement en vue du match contre les Leafs

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Radulov dans la formation?

SAMEDI, 19 NOV. 2016. 11:12

MONTRÉAL - Après avoir raté les deux derniers matchs des siens, Alexander Radulov pourrait effectuer un retour au jeu ce soir, contre les Maple Leafs de Toronto.
Radulov a été tenu à l'écart en raison d'un virus. Il demeure un cas incertain pour le duel contre les Leafs, mais il participera à la période d'échauffement. Une décision sera ensuite prise dans son cas.
À quelques heures de son match face aux Maple Leafs, le Canadien a cédé l'attaquant Sven Andrighetto aux IceCaps de Saint-Jean, son club-école dans la Ligue américaine.
Rappelé le 7 novembre, le Suisse de 23 ans a participé à quatre matchs avec le Tricolore mais n'a récolté aucun point. Il a été laissé de côté lors du match de vendredi soir face aux Hurricanes de la Caroline. Il a joué environ 11 minutes par match, en moyenne, et décoché sept tirs aux buts.

L'an dernier avec le Canadien, Andrighetto avait inscrit sept buts et dix mentions d'aide en 44 rencontres.
Avec les IceCaps, Andrighetto a pris part à dix matchs cette saison, amassant cinq buts et six mentions d'aide pour 11 points. Ce rendement lui confère le cinquième rang au sein de l'équipe. Son ratio défensif est de plus-2.
Vainqueurs 4-3 en tirs de barrage face aux Americans de Rochester vendredi soir, les IceCaps rendent visite aux Marlies de Toronto en fin d'après-midi samedi et de nouveau dimanche après-midi.
Le Canadien a eu congé d'entraînement samedi matin.
Plus de détails à venir
Formation des Leafs à l'entraînement :
Komarov-Kadri-Nylander
Van Riemdsyk-Bozak-Marner
Hyman-Matthews-Brown
Martin-Smith-Soshnikov
Rielly-Zaitsev
Hunwick-Polak
Gardiner-Carrick
Marincin-Corrado
Andersen
Enroth
Tiré de La Presse canadienne

Un vent de renouveau se fait sentir dans le vestiaire des Maple Leafs

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Auston Matthews
Auston Matthews (Source d'image:PC)

MONTRÉAL - Il y a encore loin de la coupe aux lèvres chez les Maple Leafs de Toronto, et tout particulièrement cette fameuse coupe que la formation de la Ville reine n'est jamais venue près de gagner en bientôt 50 ans. Mais il existe en ce moment un optimisme et une confiance qui étaient imperceptibles les saisons passées et qui sont en grande partie imputables à l'arrivée de jeunes et talentueux hockeyeurs.
L'attaquant James van Riemsdyk est particulièrement bien placé pour comparer l'ambiance au sein de l'équipe, lui qui s'est joint aux Maple Leafs avant le début de la saison 2012-2013 après quatre années à Philadelphie.

À l'exception de cette première campagne, où les Maple Leafs ont subi une élimination crève-coeur face aux Bruins de Boston en quarts de finale de l'Association Est, van Riemsdyk n'est jamais passé près de participer aux séries éliminatoires à Toronto.
« Nous comptons sur un plus grand nombre de jeunes cette année, et leur enthousiasme est contagieux. Tout le monde a hâte de se présenter à la patinoire chaque jour et l'atmosphère dans le vestiaire et autour de l'équipe est agréable », a reconnu l'attaquant de 27 ans, qui évolue régulièrement avec l'un de ces jeunes, soit Mitchell Marner.
Les Maple Leafs se sont présentés à Montréal avec une fiche de 19 points en 17 matchs et avec six gains à leurs huit dernières rencontres. Ils n'accusent qu'un point de recul sur les Blue Jackets de Columbus et les Bruins, qui sont à égalité au huitième rang.
Les Maple Leafs ont été totalement dominés lors de leurs deux plus récents revers, 7-0 contre les Kings de Los Angeles et 4-1 face aux Penguins à Pittsburgh, mais lors de leurs quatre dernières victoires, ils ont marqué six buts en chaque occasion.
Ce fut le cas jeudi dernier contre les Panthers de la Floride qui, deux soirs plus tôt, avaient mis fin à la chasse aux records du Canadien et du gardien Carey Price.
Soudainement, aux yeux de plusieurs observateurs, les Maple Leafs forment l'une des équipes les plus intéressantes à regarder jouer dans la LNH. Même l'entraîneur-chef Mike Babcock semble apprécier ce qu'il voit.
« J'aime beaucoup notre équipe depuis quelque temps parce que nous gagnons. J'aime gagner », a rappelé Babcock samedi matin.
« Ne me méprenez pas: le talent est un atout extraordinaire, a-t-il renchéri. Mais la victoire est la raison pour laquelle nous nous présentons à l'aréna soir après soir, et nous sommes dans un processus où nous apprenons comment y parvenir. Nous savons que nous avons encore beaucoup de travail à faire, mais nous sommes optimistes quant à la route que nous empruntons et nous sommes emballés par notre groupe de joueurs. »
Lors des récentes victoires des Maple Leafs, la contribution est venue d'un peu tout le monde. Contre les Panthers, Connor Brown s'est mis en évidence avec une performance de deux buts et deux aides.
Lors du match précédent contre les Predators de Nashville, van Riemskyk (3-1) et Tyler Bozak (0-4) ont sonné la charge. Et face aux Flyers, le 11 novembre dernier, ce fut au tour du défenseur Morgan Rielly de prendre les choses en main avec une prestation d'un but et trois aides.
Sept joueurs ont récolté au moins dix points jusqu'à maintenant, soit le même nombre que l'on retrouve chez le Canadien.
« Nous semblons avoir beaucoup plus de profondeur au sein de notre équipe et nous comptons sur plusieurs joueurs qui contribuent au niveau de l'attaque, opine van Riemsdyk, qui occupe le premier rang des marqueurs chez les Maple Leafs avec 17 points. Ça devient beaucoup plus difficile pour les autres équipes de nous arrêter et de se défendre. »
L'attaque des Maple Leafs roule à plein régime. Elle domine la ligue au chapitre des tirs par match avec 32,6, exactement quatre de plus que le Canadien, et se classe au quatrième rang, tout juste devant le Tricolore, avec une moyenne de 3,29 buts par rencontre.
Mais le jeu défensif fait encore défaut, comme le démontrent les 33,9 tirs accordés par match, un sommet dans la LNH. Et les jeunes Maple Leafs ont de la difficulté à gagner à l'étranger, où ils n'ont récolté que cinq points en huit rencontres (1-4-3).
« Nous devons apprendre à être plus patients et mieux jouer en défensive. De cette façon, nous aurons plus souvent la rondelle et nous marquerons davantage, a déclaré Babcock. Nous ne sommes pas aussi bons à l'étranger et nous allons devoir trouver un moyen de gagner à l'extérieur pour connaître du succès. »