vendredi 9 septembre 2016

Nathan MacKinnon marque deux buts et Équipe Amérique du Nord bat Équipe Europe 4-0

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Amérique du Nord 4 - Europe 0

JEUDI, 8 SEPT. 2016. 22:54

QUÉBEC - Équipe Amérique du Nord a marqué trois buts dans un intervalle de 4:43 en deuxième période et Matt Murray a réalisé 23 arrêts chemin faisant vers une victoire de 4-0 contre Équipe Europe lors d'un match préparatoire de la Coupe du monde de hockey, jeudi soir à Québec.
La rencontre a été disputée devant une salle comble de 18 005 spectateurs au Centre Vidéotron.

Les deux mêmes équipes s'affronteront dimanche soir, à 18 h, au Centre Bell.
Nathan MacKinnon a mené la charge avec deux buts, dont un à la suite d'un tir de pénalité.
Ryan Nugent-Hopkins et Johnny Gaudreau ont réussi les autres filets de la jeune formation de l'Amérique du Nord, qui s'est servie de sa vitesse pour créer des brèches contre une défensive européenne parfois à plat.
Équipe Europe a dominé au chapitre des tirs aux buts, 23-21.
Luca Sbisa se trouvait au cachot lorsque MacKinnon s'est emparé du retour d'un tir d'Aaron Ekblad pour déjouer Jaroslav Halak à 3:52 de la période médiane.
Hugent-Hopkins a doublé l'avance à la suite d'un effort individuel, à 6:22, et Gaudreau a complété une poussée à deux, avec Brandon Saad, pour porter le score 3-0 à 8:34.
Copieusement hué pendant la majeure partie du match, Zdeno Chara a été pris en défaut pour avoir accroché MacKinnon, qui se dirigeait vers le filet adverse, à 11:52. Ce geste a mené au tir de punition de MacKinnon, qui a marqué grâce à une feinte du revers après s'être présenté lentement vers le filet adverse.
De passage au match, le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly, a rencontré les médias après la première période et s'est dit impressionné par le Centre Vidéotron et la foule. Toutefois, il n'avait rien de très encourageant à annoncer pour les fans des Nordiques de Québec, qui ont déménagé au Colorado en 1995.
Daly a répété qu'il n'y avait aucun projet d'expansion (à part l'addition d'une équipe à Las Vegas en 2017) ni de transfert d'équipe.

Patrick Roy au repos

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Publié le 09 septembre 2016 à 08h15 | Mis à jour à 08h15
Pour le moment, Patrick Roy dit ne pas... (photo caroline grégoire, le soleil)
Pour le moment, Patrick Roy dit ne pas savoir si c'est le poste d'entraîneur-chef ou de directeur général qui l'intéresse davantage, mais qu'avec le temps, il sera sans doute en meilleure position pour établir sa préférence.PHOTO CAROLINE GRÉGOIRE, LE SOLEIL
(Québec) Après trois années tumultueuses à la tête de l'Avalanche du Colorado, Patrick Roy est mûr pour du repos. C'est essentiellement le plan de l'ancien entraîneur-chef.
Roy était de passage, hier, au Centre Vidéotron pour effectuer la mise au jeu protocolaire du match préparatoire de la Coupe du monde opposant l'Europe à l'Amérique du Nord.
«Présentement, tous les postes sont occupés et les entraîneurs dans la LNH sont très bons. Je ne me suis pas fixé d'objectif, a répondu Roy lors d'une mêlée de presse, hier soir. J'ai adoré mes trois saisons au Colorado. Pour le moment, je suis plutôt concentré sur ce que je vais faire cet hiver, comment je vais profiter de mon temps.
«Mon défi, c'est de profiter de la saison, de recharger ma batterie.»
Roy a aussi précisé avoir encore une année de contrat avec l'Avalanche. «Les équipes ne peuvent pas m'approcher», a-t-il expliqué.
Entraîneur ou DG?
C'est la question à 1000 $. Roy, rappelons-le, avait dit que l'entraîneur devait «participer aux décisions qui ont des répercussions sur la glace», dans le communiqué annonçant sa démission.

Chez les Remparts de Québec, il cumulait les fonctions d'entraîneur-chef et de directeur général. Chez l'Avalanche, il occupait le poste de vice-président aux opérations hockey, en plus de celui d'entraîneur-chef.
«Certains jours, le poste d'entraîneur me plaît plus, car tu as le contact direct avec les joueurs, a expliqué l'ancien numéro 33. Par contre, le poste de DG, d'être impliqué au quotidien dans les décisions pour construire l'équipe, c'est quelque chose qui pourrait m'intéresser. Lequel des deux? Je suis conscient que dans la LNH, tu ne peux pas faire les deux, comme dans le junior. Avec le temps, je serai peut-être en meilleure position pour établir lequel des deux je préfère.
«De plus en plus, les entraîneurs veulent avoir leur mot à dire. Le statut d'entraîneur a changé beaucoup depuis le contrat de Mike Babcock, a-t-il ajouté. Joel Quenneville, Dave Tippett, ils ont plus de responsabilités. Le rôle a changé beaucoup et c'est pour le mieux. Je pense que ça pourrait s'étendre aux adjoints, qui auront plus de responsabilités.»
Pas de regrets
La démission de Roy, rappelons-le, s'était faite avec fracas. D'abord, parce qu'elle survenait en plein mois d'août, à un mois de l'ouverture des camps d'entraînement. Mais aussi parce que l'annonce était venue de Roy lui-même, par l'entremise d'une firme de communications, tandis que l'Avalanche avait mis une longue heure à confirmer la nouvelle.
Les plus malins ont vite souligné qu'il était doué pour quitter ses équipes avec fracas, en référence à son spectaculaire départ de Montréal en 1995. Mais Roy assure que le tout s'est fait dans les règles de l'art, malgré les apparences.
«Non, [je n'ai pas de regrets]. J'en ai parlé avec Joe. C'était juste important pour moi que la nouvelle sorte de Québec en premier lieu.»
Roy a aussi démenti les rumeurs selon lesquelles le fait que l'Avalanche n'ait pas embauché Alexander Radulov avait pesé dans la balance. «Radulov, c'est un exemple. Tu fais de bonnes déductions! Cela dit, n'oublions pas que c'est Joe, le boss de l'Avalanche», avait-il déclaré auJournal de Québec cet été.
Il n'a toutefois pas manqué de souligner son admiration pour son ancien protégé de l'époque des Remparts, maintenant porte-couleurs du Canadien.
«Aurais-je aimé qu'il joue pour l'Avalanche? Oui, parce que c'est un joueur spécial.»

mercredi 7 septembre 2016

Johnny Gaudreau exposera son talent sur une autre scène

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Johnny Gaudreau
Johnny Gaudreau (Source d'image:Getty)

MONTRÉAL – Au repêchage de 2011, les Flames de Calgary ont osé un pari qui n'a pas fini de rapporter. Avec leur choix de quatrième ronde, ils ont sélectionné Johnny Gaudreau, un minuscule joueur qui est loin de mesurer les cinq pieds neuf pouces affichés sur son profil.
Après avoir raffiné son arsenal et apprivoisé les pièges reliés à son physique peu imposant avec l’équipe de Boston College, Gaudreau a fait son entrée dans la LNH. À travers ses deux premières saisons dans le circuit Bettman, l’Américain de 23 ans a déjà épaté la galerie à plusieurs reprises.
À vrai dire, l’étendue de son talent est difficile à cerner tellement ses prouesses sont impressionnantes pour son gabarit. En 2015-2016, malgré les déboires des Flames, Gaudreau a trouvé le moyen d’amasser 30 buts et 48 aides (78 points) en 79 rencontres.

Ses démonstrations lui ont permis d’être choisi parmi la sélection des joueurs de 23 ans et moins de l’équipe Amérique du Nord. En fait, sans les règlements instaurés par la Coupe du monde, il aurait probablement pu se tailler une place avec la formation américaine.
En jetant un coup d’œil aux statistiques du repêchage de 2011, Gaudreau se classe déjà au 10e rang des pointeurs de cette cuvée même s’il en a été la 104e sélection. Mieux encore, Gaudreau (143 points) domine largement ses pairs pour la moyenne de points par match puisqu’il a disputé seulement 160 rencontres jusqu’à présent comparativement à 356 pour Gabriel Landeskog (246 points) et 313 pour Ryan Nugent-Hopkins (222 points) notamment.
Loin d’être arrogant, Gaudreau ne pouvait pas tomber dans la vantardise, mardi, au terme de l’entraînement de l’équipe Amérique du Nord, au Centre Bell. Son entourage n’a pas affiché la même retenue.
« Il change le cours des matchs à lui seul. Il contrôle le rythme du jeu offensivement et il peut transformer ce qui a l’air de rien en une excellente occasion en une fraction de seconde. Il y parvient parce qu’il peut se démarquer dans des endroits tellement restreints », a exposé l’entraîneur Todd McLellan qui dirige cette formation aux aptitudes hallucinantes.
« Plusieurs joueurs comme lui auraient pu se retrouver avec leur pays au lieu de faire partie de notre formation. On est chanceux de compter sur eux », a jugé Nathan MacKinnon qui a été le premier choix du repêchage de 2013.
Champion de la coupe Stanley depuis quelques semaines, Matt Murray a l’impression de continuer de rêver en étant le gardien pour cette équipe capable d’embêter plusieurs de ses homologues.
« Évidemment, Connor McDavid se démarque. Sa vision est extraordinaire, il est beau à voir aller. Johnny a des qualités similaires avec ses mains très rapides, son sens du hockey inné et sa belle touche pour marquer. Il est si bon pour changer sa vitesse de patinage, ça le rend tellement dynamique offensivement », a décrit Murray.
En l’espace de seulement deux entraînements, Gaudreau a déjà démontré son savoir-faire sur le jeu de puissance. Ses habiletés ont fait saliver les entraîneurs et ses coéquipiers.
« Je vois beaucoup de Patrick Kane en lui, son talent est surréaliste. Je suis content d’évoluer sur le jeu de puissance avec lui. Il est excitant à regarder en plus », a noté MacKinnon.
Johnny Gaudreau
Johnny Gaudreau (Source: PC)
« On essaie de placer nos joueurs dans des situations dans lesquelles ils se retrouvent durant les matchs. Mais Johnny a déjà fait un ajustement sur lequel on était supposé travailler le lendemain, il a devancé nos plans », a raconté McLellan pour illustrer son sens du hockey supérieur à la moyenne.

Certes, McLellan et ses adjoints auraient pu aboutir avec une multitude de combinaisons intéressantes pour leurs trios. En ce qui concerne les réflexions pour déterminer les joueurs qui évolueront sur l’avantage numérique, elles ont représenté un casse-tête pour les entraîneurs.
« On a revu nos plans plusieurs fois. Ce qu’on a voulu, c’est déterminer l’endroit où chaque joueur est le plus confortable sur la patinoire. Tous les joueurs ont tendance à se rendre à migrer vers un endroit où ils aiment travailler. Nos entraîneurs ont fait un excellent travail pour déterminer ça. Tu ne peux pas avoir du succès quand deux partenaires aiment travailler de la même place », a révélé McLellan.
Mais avec tout ce talent, le défi sera de décocher des tirs au lieu de refiler la rondelle à un partenaire tout aussi doué.
« C’est là que je veux voir un peu d’égoïsme, je souhaite que les gars lancent au filet. Aaron Ekblad avait eu plusieurs chances de lancer dans les exercices, mais il passait sans cesse la rondelle. Quand il a fini par tirer, un but a été marqué », a noté McLellan qui ne s’est pas gêné pour taquiner Ekblad après ce but.
Rien ne change même sans contrat
Pour revenir à Gaudreau, il demeure en attente d’un nouveau contrat. Afin de se concentrer sur le tournoi de la Coupe du monde, il n’a pas hésité à demander à son agent de ne pas le déranger avec ce dossier d’ici la fin de la compétition.
« Je ne vais pas freiner mes ardeurs pour ça, j’étais excité de faire partie de l’équipe dès le début. On verra ce qui arrive après l’événement », a fait savoir le gaucher.
Questionné sur le sujet, McLellan a assuré que cette situation ne l’inquiétait pas sur l’implication de son petit joyau.
« Je ne pense pas du tout que ça va le ralentir, je n’avais même pas pensé à cette possibilité. Quand il met l’équipement, il est probablement comme 99,9 % des joueurs, il ne pense plus aux affaires du sport », a rétorqué l’entraîneur.
Croisé dans le vestiaire du Canadien, mardi, Gaudreau a donné l’impression de vouloir jouer la carte de la discrétion. Il ne semble pas se voir comme l’un des meneurs du groupe. Les noms de McDavid, MacKinnon, Ekblad, Brandon Saad et Mark Scheifele refont surface plus souvent pour assumer ce rôle.
Comme le dit McLellan, l’effet parrain ne tardera pas à se faire sentir.
« Le groupe sera très fort quand ça comptera. Après tout, c’est une équipe remplie de futurs capitaines dans quelques années », a pointé McLellan.
En attendant, Gaudreau et les autres joueurs s’entendaient pour dire que J.T. Miller remporte déjà la palme du plus comique devant Jack Eichel.