vendredi 9 septembre 2016

Patrick Roy au repos

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/coupe-du-monde-de-hockey/

Publié le 09 septembre 2016 à 08h15 | Mis à jour à 08h15
Pour le moment, Patrick Roy dit ne pas... (photo caroline grégoire, le soleil)
Pour le moment, Patrick Roy dit ne pas savoir si c'est le poste d'entraîneur-chef ou de directeur général qui l'intéresse davantage, mais qu'avec le temps, il sera sans doute en meilleure position pour établir sa préférence.PHOTO CAROLINE GRÉGOIRE, LE SOLEIL
(Québec) Après trois années tumultueuses à la tête de l'Avalanche du Colorado, Patrick Roy est mûr pour du repos. C'est essentiellement le plan de l'ancien entraîneur-chef.
Roy était de passage, hier, au Centre Vidéotron pour effectuer la mise au jeu protocolaire du match préparatoire de la Coupe du monde opposant l'Europe à l'Amérique du Nord.
«Présentement, tous les postes sont occupés et les entraîneurs dans la LNH sont très bons. Je ne me suis pas fixé d'objectif, a répondu Roy lors d'une mêlée de presse, hier soir. J'ai adoré mes trois saisons au Colorado. Pour le moment, je suis plutôt concentré sur ce que je vais faire cet hiver, comment je vais profiter de mon temps.
«Mon défi, c'est de profiter de la saison, de recharger ma batterie.»
Roy a aussi précisé avoir encore une année de contrat avec l'Avalanche. «Les équipes ne peuvent pas m'approcher», a-t-il expliqué.
Entraîneur ou DG?
C'est la question à 1000 $. Roy, rappelons-le, avait dit que l'entraîneur devait «participer aux décisions qui ont des répercussions sur la glace», dans le communiqué annonçant sa démission.

Chez les Remparts de Québec, il cumulait les fonctions d'entraîneur-chef et de directeur général. Chez l'Avalanche, il occupait le poste de vice-président aux opérations hockey, en plus de celui d'entraîneur-chef.
«Certains jours, le poste d'entraîneur me plaît plus, car tu as le contact direct avec les joueurs, a expliqué l'ancien numéro 33. Par contre, le poste de DG, d'être impliqué au quotidien dans les décisions pour construire l'équipe, c'est quelque chose qui pourrait m'intéresser. Lequel des deux? Je suis conscient que dans la LNH, tu ne peux pas faire les deux, comme dans le junior. Avec le temps, je serai peut-être en meilleure position pour établir lequel des deux je préfère.
«De plus en plus, les entraîneurs veulent avoir leur mot à dire. Le statut d'entraîneur a changé beaucoup depuis le contrat de Mike Babcock, a-t-il ajouté. Joel Quenneville, Dave Tippett, ils ont plus de responsabilités. Le rôle a changé beaucoup et c'est pour le mieux. Je pense que ça pourrait s'étendre aux adjoints, qui auront plus de responsabilités.»
Pas de regrets
La démission de Roy, rappelons-le, s'était faite avec fracas. D'abord, parce qu'elle survenait en plein mois d'août, à un mois de l'ouverture des camps d'entraînement. Mais aussi parce que l'annonce était venue de Roy lui-même, par l'entremise d'une firme de communications, tandis que l'Avalanche avait mis une longue heure à confirmer la nouvelle.
Les plus malins ont vite souligné qu'il était doué pour quitter ses équipes avec fracas, en référence à son spectaculaire départ de Montréal en 1995. Mais Roy assure que le tout s'est fait dans les règles de l'art, malgré les apparences.
«Non, [je n'ai pas de regrets]. J'en ai parlé avec Joe. C'était juste important pour moi que la nouvelle sorte de Québec en premier lieu.»
Roy a aussi démenti les rumeurs selon lesquelles le fait que l'Avalanche n'ait pas embauché Alexander Radulov avait pesé dans la balance. «Radulov, c'est un exemple. Tu fais de bonnes déductions! Cela dit, n'oublions pas que c'est Joe, le boss de l'Avalanche», avait-il déclaré auJournal de Québec cet été.
Il n'a toutefois pas manqué de souligner son admiration pour son ancien protégé de l'époque des Remparts, maintenant porte-couleurs du Canadien.
«Aurais-je aimé qu'il joue pour l'Avalanche? Oui, parce que c'est un joueur spécial.»

Aucun commentaire:

Publier un commentaire