samedi 4 juin 2016

Expansion de la LNH: Québec, «ce n'est pas pour demain»

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EXCLUSIF
Publié le 03 juin 2016 à 07h24 | Mis à jour le 03 juin 2016 à 09h33
En octobre 2010, plusieurs dizaines de milliers de... (photo mathieu bélanger, archives reuters)
PHOTO MATHIEU BÉLANGER, ARCHIVES REUTERS
En octobre 2010, plusieurs dizaines de milliers de partisans du retour des Nordiques ont marché sur les plaines d'Abraham.

Les chances de Québecor d'obtenir une équipe de la LNH à Québec au cours des prochaines semaines dans le cadre du processus d'expansion sont «minces», selon Brian Mulroney, président du conseil d'administration de Québecor. «Dans le processus d'expansion, j'ai l'impression que ce n'est pas pour demain», dit-il en entrevue à La Presse.
Le président du conseil d'administration de Québecor, Brian... (Photo Graham Hughes, archives PC) - image 1.0
Le président du conseil d'administration de Québecor, Brian Mulroney.
PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES PC
Même si le commissaire de la LNH Gary Bettman pourrait annoncer une décision dès le 22 juin prochain, Brian Mulroney ne croit guère aux chances de Québec d'obtenir une équipe actuellement. Rappelant que le taux de change «représente des défis» pour Québecor, il estime que les chances d'obtenir une équipe de la LNH «dans les prochaines semaines» sont minces dans le cadre du processus d'expansion mené par la LNH depuis un an. «Minces, ce serait un bon mot», dit M. Mulroney.
S'il est très prudent sur les chances à court terme, le président du conseil de Québecor pense aussi que les chances sont «bonnes» de ramener «éventuellement» une équipe de la LNH à Québec.
Dans les conditions actuelles, Québecor espère-t-elle toujours que la LNH accordera une équipe d'expansion à Québec, ou le prix est-il devenu trop cher? lui a-t-on demandé. «Il n'y a pas de doute que ça coûte cher. Mais évidemment, si on nous offrait une franchise, on examinerait ça immédiatement, et avec beaucoup de soin et d'attention», a répondu M. Mulroney. Plus tard durant l'entrevue, il ajoutera que Québecor examinerait alors «toutes les possibilités» et «sera[it] prête à réagir très rapidement».
Le commissaire Gary Bettman doit annoncer le 22 juin la décision de la LNH dans le processus d'expansion amorcé il y a un an. La LNH a quatre options: accorder une équipe d'expansion à Québec ou à Las Vegas (vraisemblablement pour la saison 2017-2018), accorder deux équipes d'expansion, poursuivre le processus d'expansion et l'examen des demandes de Québec et de Las Vegas et, enfin, ne pas accorder de nouvelle équipe et mettre fin au processus d'expansion.

À quoi peut-on s'attendre dans le dossier du retour de la LNH à Québec?
«Éventuellement, nous aurons une équipe à Québec, je pense, mais ça ne sera pas pour demain matin. Je l'ai déjà dit publiquement [lors d'une entrevue à la radio en mars].»Brian Mulroney,
président du conseil d'administration de Québecor

«On ne sait jamais vraiment, peut-être, soudainement, qu'une équipe ailleurs peut devenir disponible. Dans le processus d'expansion, j'ai l'impression que ce n'est pas pour demain. Pour une équipe comme Québec, avec le taux de change, une franchise coûterait, selon la journée, entre 650 et 750 millions de dollars [canadiens]. Alors qu'un propriétaire américain paierait 500 millions. Ça représente des défis pour nous tous.»
Est-ce dire que Québec a peu de chances de revoir ses Nordiques dans le cadre du processus actuel d'expansion (la LNH pourrait théoriquement prolonger le processus)? Le président du conseil de Québecor n'a pas voulu s'avancer davantage. «Je n'irai pas plus loin. On ne le sait pas, on ne le sait jamais», dit M. Mulroney, qui a accordé une entrevue à La Presse alors qu'il s'apprête à recevoir un doctorat honorifique de l'Université de Montréal, aujourd'hui.
La faute du taux de change?
Au début du processus d'expansion, le commissaire Gary Bettman avait indiqué qu'il voulait obtenir au moins 500 millions US pour une équipe d'expansion. Québecor a-t-elle offert au moins 500 millions? «Lorsqu'on a soumissionné, on a accepté cette condition-là», dit Brian Mulroney. La LNH a-t-elle augmenté son prix? «Ce n'est pas leur faute ou la nôtre, ce sont les taux de change», a répondu M. Mulroney.
Québecor s'est-elle protégée contre les fluctuations du huard en achetant des produits financiers qui permettent d'acheter des dollars américains à un prix déterminé à l'avance (faire du «hedging»)? Brian Mulroney estime qu'il s'agit des «affaires internes» de Québecor.
Comme les amateurs des Nordiques, M. Mulroney a pris connaissance par les médias de la poursuite lancée contre le propriétaire des Hurricanes de la Caroline, Peter Karmanos, par trois de ses fils au sujet d'une somme de 105 millions promise en héritage. M. Karmanos a trois enfants d'un premier mariage (ce sont eux qui le poursuivent) et quatre enfants d'un deuxième mariage. Mais M. Mulroney ne croit manifestement pas que ce litige familial change quoi que ce soit au dossier du retour des Nordiques. «Je ne miserais pas là-dessus, je ne gagerais pas mon hypothèque là-dessus [que ça ait une influence dans le dossier des Nordiques]», dit-il.
Le président du conseil de Québecor avait déjà tempéré une première fois en mars l'optimisme des partisans du retour des Nordiques. En entrevue à la station de radio FM93 à Québec, M. Mulroney avait indiqué que le retour des Nordiques n'était pas «pour demain matin» et avait rappelé le «défi extraordinaire» que représentait le taux de change.
Brian Mulroney, qui a été premier ministre du Canada de 1984 à 1993, recevra aujourd'hui un doctorat honorifique de l'Université de Montréal. Il est associé principal au cabinet d'avocats Norton Rose Fulbright. Il préside aussi le conseil d'administration de Québecor.
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Ce qu'a dit Brian Mulroney sur le retour des Nordiques...

Brian Mulroney a accordé une entrevue à La Presse sur divers sujets. Voici les extraits de la conversation avec le président du conseil d'administration de Québecor relatifs au retour des Nordiques.
Q: À quoi peut-on s'attendre dans le dossier des Nordiques à votre avis?
R: C'est un peu ce que j'ai mentionné il y a plusieurs semaines. Éventuellement, nous aurons une équipe à Québec, je pense, mais ça ne sera pas pour demain matin. Je l'ai déjà dit publiquement...
Q: Quand vous dites «pas pour demain matin», est-ce que vous voulez dire que vous ne pensez pas que ça fonctionnerait dans ce processus [d'expansion]-ci, car on sait qu'une équipe [obtenue dans ce processus] sera [là] dans deux ans? Ce que vous dites finalement, c'est que c'est possible que ce ne soit pas dans ce processus-ci, que ça va peut-être être dans cinq ans...
R: On ne sait jamais, vraiment, parce que peut-être, soudainement, qu'une équipe ailleurs peut devenir disponible. Dans le processus d'expansion, j'ai l'impression que ce n'est pas pour demain. Pour une équipe comme Québec, avec le taux de change, une franchise coûterait, selon la journée, entre 650 et 750 millions de dollars [canadiens]. Alors qu'un propriétaire américain paierait 500 millions. Ça représente des défis pour nous tous.
Q: Je comprends que vous estimez que les chances sont minces?
R: Minces, ce serait un bon mot. Parce que justement, j'ai mentionné il y a plusieurs semaines que je croyais que la décision ne serait pas pour demain.
Q: Donc pas dans ce processus [d'expansion]-ci?
R: Je n'irai pas plus loin. On ne le sait pas, on ne le sait jamais.
Q: Est-ce que vous espérez quand même qu'on [la LNH] vous dise oui dans ce processus [d'expansion]-ci, ou finalement le prix est-il rendu trop cher dans les conditions actuelles?
R: Il n'y a pas de doute que ça coûte cher. Mais évidemment, si on nous offrait une franchise, on examinerait ça immédiatement, et avec beaucoup de soin et d'attention.
Q: J'imagine qu'on regarderait le prix demandé aussi [par la LNH]?
R: C'est [la LNH] qui fixe le prix, ce n'est pas nous.
Q: Dans le processus, M. Bettman a dit qu'il fallait 500 millions US. On comprend que votre offre est d'au moins 500 millions?
R: Lorsqu'on a soumissionné, on a accepté cette condition-là.
Q: Ils [la LNH] veulent plus, visiblement?
R: Ce n'est pas leur faute ou la nôtre, ce sont les taux de change.
Q: Avez-vous «hedgé» [acheté des produits financiers pour vous prémunir contre les fluctuations du dollar canadien]?
R: On n'ira pas là-dedans. Ce sont nos affaires internes.
Q: Vous parliez du taux de change. Le taux de change présentement est à peu près le même que quand vous avez fait votre offre. Est-ce pour ça que vous parlez du taux de change, mais il est à peu près pareil qu'au moment de votre offre...
R: J'en parle parce que la Ligue nationale de hockey en parle.
Q: Donc, vous dites que les chances minces, c'est un bon mot?
R: Je pense que oui. Minces pour demain matin. Mais je pense que nos chances sont bonnes...
Q: À long terme?
R: [...] pas à long terme, mais éventuellement. [...]
Q: Minces dans le processus actuel?
R: Minces qui pourraient déboucher dans quelques semaines.
[...]
Q: Doit-on comprendre qu'il y a une meilleure chance avec un déménagement qu'avec une expansion?
R: Ce n'est pas ça que je dis. Ça demeure une possibilité. La LNH est responsable de l'expansion et la ligue serait également responsable d'un transfert.
[...]
Q: Les gens à Québec regardent [la situation en Caroline]...
R: Les gens de Québec sont merveilleux. Ce sont des fans de hockey très avertis et gourmands. Ils veulent qu'on livre la marchandise et on fait notre possible pour y arriver, mais c'est difficile pour toutes les raisons dont on vient de discuter.
Q: Donc les chances sont minces cette fois-ci?
R: Dans les prochaines semaines, je dirais ça. Attention, j'ai mentionné ça à Québec publiquement il y a plusieurs mois que je ne m'attendais pas à une décision favorable le lendemain matin.
Q: La LNH a dit qu'elle prendrait une décision en juin?
R: C'est une hypothèse de travail. On n'est pas rendus là. On est prêts, à Québecor. On a toute une équipe qui travaille sur ça, on examine toutes les possibilités. Si jamais le commissaire nous appelait pour nous dire telle ou telle chose, ne vous inquiétez pas, on sera prêt à réagir très rapidement. Québecor est une organisation très professionnelle et très habile.
Q: Avec les données actuelles et le taux de change, vous dites présentement que les chances sont minces cette fois-ci?
R: Je m'excuse, mais je me répète: il y a deux mois, j'étais interviewé à Québec à la radio. On m'a posé la question. J'ai dit que je croyais que Québec aurait une équipe de hockey, mais pas demain matin. Je préfère conserver cette expression-là.

jeudi 2 juin 2016

Les Penguins ont remporté le match no 2 face aux Sharks

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Sharks 1 - Penguins 2 (Prolongation)

MERCREDI, 1 JUIN 2016. 23:01 (MISE À JOUR : JEUDI, 2 JUIN 2016. 00:39)

PITTSBURGH - Conor Sheary a marqué après 2:35 de jeu en prolongation et les Penguins de Pittsburgh ont augmenté leur emprise sur la finale de la Coupe Stanley, en remportant le deuxième match par le pointage de 2-1, mercredi, face aux Sharks de San Jose.
Sheary a accepté une passe de Kristopher Letang au haut du cercle des mises en jeu et a décoché un tir des poignets précis dans la partie supérieure qui a surpris le gardien Martin Jones du côté de la mitaine. Sidney Crosby a aussi récolté une aide, lui qui avait remporté la mise en jeu à la droite de Jones.
Les Penguins mènent donc la série 2-0. La série se poursuivra à San Jose avec la présentation des troisième et quatrième rencontres, samedi et lundi prochain.
« Nous avons démontré que nous pouvions jouer, a dit le capitaine des Sharks Joe Pavelski. Nous croyons avoir un autre niveau et nous allons devoir le trouver. Ils ont accompli le travail devant leurs partisans, nous devons gagner le prochain match pour faire tourner le vent. »
Le défenseur des Sharks Justin Braun avait créé l'égalité 1-1 avec 4:05 à faire en temps réglementaire. Il avait effectué un tir de la pointe qui avait surpris le gardien des Penguins Matt Murray. Ce dernier avait la vue voilée par Joel Ward.
Phil Kessel avait ouvert le pointage à 8:20 du deuxième engagement avec son 10e but des séries. Carl Hagelin avait ravi le disque aux Sharks en zone adverse et avait refilé à Nick Bonino, dont le tir avait battu Jones, techniquement. La rondelle se dirigeait lentement vers l'objectif quand Kessel l'avait poussée pour assurer les siens d'un but.
Le trio de Hagelin, Bonino et Kessel a continué d'avoir du succès ce printemps. Kessel totalise 19 points depuis le début des séries, Bonino 17 et Hagelin 14.
Murray a repoussé 21 tirs devant le filet des Penguins. À l'autre bout de la patinoire, Jones a stoppé 28 lancers.
Les Penguins avaient gagné le premier match 3-2, lundi.
« Le premier match a été décidé dans les deux dernières minutes. Ce soir, ça s'est réglé en prolongation, a noté l'entraîneur-chef des Sharks, Peter DeBoer. Ne commencez pas à préparer nos funérailles. Il y a encore beaucoup de hockey à jouer. »
Les Sharks participent à la finale pour une première fois de leur histoire, tandis que les Penguins y font une cinquième présence. Ils veulent ajouter à leurs triomphes de 1991, 1992 et 2009.

Comme lors du premier match, les Sharks ont eu des ennuis à générer de l'attaque. La meilleure attaque depuis le début des séries a souvent été neutralisée par la défense des Penguins, qui ont exploité leur vitesse pour créer des occasions.
Jones a dû garder les siens dans le match, ce qu'il a fait après que Kessel eut ouvert la marque. Il a aussi joué de chances quand Kessel a atteint le poteau à mi-chemin en troisième période.
Murray avait également eu chaud quelques minutes plus tôt, quand Chris Tierney avait atteint la barre horizontale.
Les Sharks devront remporter quatre des cinq prochains matchs pour espérer soulever la coupe Stanley.
Les Bruins de Boston sont les derniers à avoir accusé un retard de 2-0 en finale avant de triompher, eux qui ont réussi l'exploit en 2011.

mercredi 1 juin 2016

Est-ce la fin du mariage entre P.K.Subban et le Canadien?

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P.K. Subban
P.K. Subban (Source d'image:Getty)
ALAIN SANSCARTIER
MARDI, 31 MAI 2016. 09:10

Est-ce que ça sent la fin pour P.K. Subban à Montréal? Si oui, le prochain mois sera d’une grande importance pour la haute direction du Canadien de Montréal, alors que Subban est lié contractuellement pour les six prochaines années à l’organisation de la Sainte-Flanelle.
De plus, l’entrée en vigueur de certains éléments en lien avec la clause de non-échange forcera inévitablement le directeur général Marc Bergevin à tendre l’oreille auprès de ses homologues du circuit Bettman, si cela n’a pas déjà été fait, dans un mariage qui demeure toujours aussi brouillon que par le passé.
Une structure de contrat jugée nettement à l’avantage de ce défenseur de premier niveau dans les années futures, considérant la répartition du salaire vis-à-vis la bonification associée à cedit contrat, ce qui représente un pourcentage considérable et non négligeable.

De nature enjouée, charismatique, qui a besoin d’amour et qui ne laisse personne indifférent, Subban semble avoir une personnalité qui dérange, même si certains pensent que cette façon d’agir ne devrait pas faire partie de l’équation dans l’évaluation du potentiel qui l’habite.
Ceux qui pensent de cette façon ont fort possiblement raison tant et aussi longtemps que cela ne devient pas un facteur de distraction dans l’environnement immédiat d’une équipe sportive, mais elle est là « LA » question.
Subban dit préférer se retrouver dans un bain de foule soir après soir, au lieu de taquiner le poisson à longueur de journée dans une chaloupe, comme il l’a mentionné la semaine dernière, question d’imager la situation. Le fait d’attirer les réflecteurs et les regards sur sa propre personne comme il le fait lui appartient. Cela fait partie intégrante de sa personnalité.
Or, décider s’il faut laisser partir P.K. est une sérieuse question sur laquelle doivent se pencher les décideurs de la formation montréalaise, alors que l’intérêt et les potentiels preneurs demeurent à l’affût des intentions de Marc Bergevin dans cet épineux dossier.
Présentement, et ce, pour plusieurs, Subban est un beau et bon joueur aux habilités au-dessus de la moyenne, mais deviendra-t-il avec le temps le joueur d’exception tant désiré, qui sera en mesure d’oublier le fameux « Je » et opter pour le « Nous », tout en assumant l’influence et le leadership nécessaire vers l’atteinte de l’objectif ultime.
Est-ce qu’avec le temps, il sera en mesure de gagner cette maturité qui fait la différence entre ceux qui ont un certain potentiel et ceux qui ont un potentiel certain, comme plusieurs autres ont su le faire au fil du temps afin de jouer un rôle majeur dans l’obtention des grands honneurs?
Beaucoup de questions, qui devraient avoir des réponses dans un avenir rapproché chez les hauts dirigeants du Canadien, tout ça avant l’entrée en vigueur de certaines clauses contractuelles de Subban.
Dossier à suivre!
Penguins et Sharks contre vents et marées !
Doug Wilson
Le directeur général Doug Wilson a exprimé sa vive colère à l'occasion d'une réunion d'équipe, vendredi, et il a alors lancé que le statu quo n'était pas envisageable.


Pendant que la grande finale du printemps 2016 vient tout juste de s’amorcer entre deux formations que la majorité des pseudo-experts n’auraient pu prédire en lever de rideau, les Penguins Pittsburgh et les Sharks de San Jose auront réussi contre vents et marées à confondre plusieurs sceptiques.
Deux formations au parcours différent avec leurs forces et faiblesses respectives, mais deux franchises qui à leur façon auront apporté au cours de la dernière année des changements assez significatifs dans le but de se donner de nouvelles orientations pour les années futures.
D’une part, le changement de l’homme-orchestre derrière le banc des Sharks, avec l’embauche de Pete DeBoer, lui qui a pris la relève de Todd McLellan (Edmonton). DeBoer a sans doute fort appris de ses expériences du passé, tant de ses bons coups que de ses moins bons lorsqu’il était à la barre des Panthers de la Floride (lui qui avait été embauché par un de ses vis-à-vis dans cette série finale de la coupe Stanley, Jacques Martin) et des Devils du New Jersey.
D’autre part, l’arrivée du gardien de but Martin Jones dans « LA » transaction stratégiquement bien planifiée par le directeur général Doug Wilson. Ce dernier a soulevé un certain malaise chez les hauts dirigeants des Kings de Los Angeles, eux qui avaient préalablement échangé les services de Jones aux Bruins de Boston, avant que celui-ci ne se retrouve de nouveau dans la conférence de l’Ouest.
Et on connaît la suite de l’histoire. Le fait qu’il a réussi à venir hanter son ancienne formation dès le premier tour des séries éliminatoires, fait aujourd’hui bien paraître celui qui est à l’origine de ce tour de force.
Les deux facteurs mentionnés ci-haut, combinés à la maturité et l’éclosion des talentueux Logan Couture, Marc-Édouard Vlasic, au rendement des vétérans comme Joe Pavelski, Joe Thornton et Brent Burns, et à l’esprit de corps qui semble habiter présentement l’environnement immédiat de cette franchise, pourraient leur permettre d’accomplir une première depuis leur entrée dans la Ligue nationale, eux qui avaient été exclus de la danse du printemps la saison dernière.
Entre-temps, du côté de la formation de l’état de la Pennsylvanie, les Penguins de Pittsburgh, il faut dire qu’ils ne sont pas en reste. À l’instar de leurs opposants, un jeune gardien de but, choix de 3e ronde lors de la sélection de 2012, par son audace et sa confiance en soi, semble avoir un effet d’entraînement sur propres coéquipiers.
Jim Rutherford
Jim Rutherford (Source: Getty)
Matt Murray a tout simplement forcé la main des décideurs des Penguins dans l’utilisation de ses services au lieu du vétéran Marc-André Fleury, lui qui pourrait être éventuellement être appelé à changer d’adresse, même si je crois qu’il serait prématuré de procéder de cette façon à court terme chez les dirigeants des Penguins.

Organisations ridiculisées par plusieurs par l’embauche de Jim Rutherford au poste de directeur général, les Penguins ont également procédé à certains mouvements de personnel questionnables, dont l’acquisition du mal aimé Phil Kessel. Sans le dire ouvertement, plusieurs membres influents de cette organisation doivent aujourd’hui se réjouir de la tournure des évènements.
Les Penguins ont probablement été influencés cette année par le changement en cours de saison apportée derrière le banc en 2009 lors du congédiement de Michel Therrien et de l’arrivée de Dan Bylsma, avec les résultats positifs à court terme que cela avait générés, et c’est pour cela qu’ils ont opté pour l’embauche de Mike Sullivan en cours de saison.
Avec la réputation d’un homme de hockey intense et de rigueur, lorsque la situation l’exige, l’embauche de Sullivan représente aujourd’hui un des gestes les plus significatifs posés par Rutherford, lui qui avait comme objectif premier de redresser la barre d’une formation qui ne répondait pas aux attentes au cours des trois premiers mois du calendrier régulier.
En conclusion, nous avons droit à deux directeurs généraux qui par leurs actions auront tout simplement eu l’audace et le flair d’apporter les changements qu’ils jugeaient nécessaires en raison de leur vaste expérience. Et il faut dire aujourd’hui qu’il s’agit de changements qui tendent à leur donner raison.