mardi 3 mai 2016

Bob Hartley congédié

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Bob Hartley congédié
Bob Hartley.Photo Ethan Miller/Getty Images/AFP
03-05-2016 | 10h07

Les Flames de Calgary ont congédié leur entraîneur-chef Bob Hartley, mardi.
Le Franco-Ontarien de 55 ans était à la barre de l'équipe depuis la campagne 2012-2013.
Il a d'ailleurs remporté le trophée Jack-Adams, remis à l'entraîneur de l'année dans la Ligue nationale de hockey, l'année dernière.
Cette saison, les Flames n'ont pas participé aux séries éliminatoires, terminant cinquièmes dans la section Pacifique. En quatre années derrière le banc de l'équipe, Hartley a mené ses troupes au tournoi d'après-saison une fois. C'était en 2014-2015. Les Flames avaient alors perdu au deuxième tour.
Dans la LNH, Hartley a aussi dirigé l'Avalanche du Colorado et les Thrashers d'Atlanta. Il a conduit l'Avalanche à la coupe Stanley en 2000-2001.

Les Huskies de Rouyn-Noranda... mais ce sera long!

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Francis Perron et Philippe Myers
Philippe Myers et Francis Perron (Source d'image:Getty)
La finale de la Ligue de hockey junior majeur du Québec se mettra en marche mercredi soir à Rouyn-Noranda et bien difficile de prédire ce qui va se passer entre les Huskies et les Cataractes de Shawinigan. En saison régulière, les Huskies ont récolté 20 points de plus que les Cats et ont aussi remporté trois des quatre duels, mais rendu à ce stade-ci de l’année, cela ne veut plus dire grand-chose. En fait, les petits détails pourront faire la différence.
Voici donc la dernière prédiction de la saison : Les Huskies en six matchs...
En passant, votre humble serviteur a eu un rendement de 10 sur 14 dans les trois premières rondes, dont huit séries dans le bon nombre de matchs!
Les Huskies ont vécu un peu d’adversité en troisième ronde en devant retourner disputer un match no 6 à Moncton après avoir échappé le cinquième match à la maison. Les Huskies sont d’ailleurs parfaits sur les patinoires adverses en séries avec un dossier de sept victoires et aucune défaite. Devant le filet, Chase Marchand continue de jouer de l’excellent hockey, mais à l’autre bout, son vis-à-vis Philippe Cadorette connaît le tabac et il participera à sa troisième finale de la Coupe du Président en quatre ans. Même si les chiffres de Marchand sont presque irréels, il faut donner l’avantage devant le filet aux Cats.

En défensive, la perte de Jérémy Lauzon continue de se faire sentir chez les Huskies, mais la brigade en générale semble plus hermétique chez la formation abitibienne. Les deux équipes misent sur des quarts-arrières redoutables avec Samuel Girard chez les Cats et Nikolas Brouillard chez les Huskies. Les deux sont capables de bien faire fonctionner les attaques massives. Malgré tout, il faut donner un léger avantage aux Huskies à la ligne bleue.
En attaque, les deux protagonistes misent sur des joueurs de concession : les deux capitaines Francis Perron chez les Huskies et Anthony Beauvillier chez les Cataractes sont dominants et bien difficile de faire un choix entre les deux au moment où on se parle. Les lieutenants sont solides de part et d’autre. Chez les Cats, il s’agit des Yan, Timashov, Moynihan, Gagné, Gignac, D’Aoust. De l’autre côté, on parle de Meier, Nantel, Beaudin, Dzierkals, Fontaine sans oublier AJ. Greer, qui a apporté une toute autre dimension à l’attaque des Huskies. Les deux attaques se ressemblent, mais les Huskies possèdent peut-être un peu plus d’ingrédients sur les troisième et quatrième trios pour venir appuyer les gros canons. On a qu’à penser à Mathieu Boucher et Antoine Waked, qui sont venus marquer de gros buts lors des rondes précédentes.
Derrière le banc, le duel est intéressant entre deux entraîneurs originaires du Saguenay-Lac-St-Jean : Gilles et Claude Bouchard. Si Gilles construit les Huskies depuis trois ans, Claude s’est amené en relève en février et il a l’avantage d’avoir déjà gagné une Coupe du Président il y a 15 ans avec les Foreurs et aussi d’avoir participé à la finale comme adjoint avec le Drakkar en 2014. À ses côtés, l’adjoint Mario Richer a aussi gagné avec les Olympiques de Gatineau en 2008. Même s’il s’agit de variables non négligeables, ce n’est pas là que la série va se jouer…
L’avantage de la glace sera assurément important et les Huskies l’ont gagné grâce à leur championnat en saison régulière. Au fond, les Cataractes doivent l’emporter à Rouyn-Noranda s’ils veulent gagner la série... Vont-ils y parvenir? Grande question, mais chose certaine, ils jouent eux aussi du bon hockey sur les patinoires adverses en séries.
Comme vous pouvez le constater, ce duel est assez égal, mais on dirait que c’est l’année des Huskies qui ont dominé la saison d’un bout à l’autre... Ce sera long, mais les Huskies en six...!

lundi 2 mai 2016

Pas de surprise avec les finalistes pour le Calder

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C’est lundi soir que les finalistes pour le trophée Calder ont été nommés et aucun fan de la LNH n’a été surpris d’apprendre que les nominés pour le titre de recrue de l’année sont Artemi Panarin, Connor McDavid et Shayne Gostisbehere. Ces 3 joueurs ont connu une saison incroyable et l’absence de gars comme Dylan Larkin, Max Domi, Colton Parayko et Jack Eichel nous montre à quel point ce groupe de recrues était solide.
Les présences de Connor McDavid et de Shayne Gostisbehere sont d’autant plus impressionnantes à cause de leur nombre de matchs joués cette saison. McDavid n’a participé qu’à 45 matchs à cause d’une blessure alors que Shayne Gostisbehere a commencé la saison dans la AHL avant de jouer 64 matchs avec les Flyers. D’ailleurs, la participation aux séries de son équipe a certainement aidé sa candidature.
Pour sa part, McDavid a définitivement été le meilleur joueur recrue lorsqu’il était sur la glace, mais certains journalistes se demandaient s’il avait joué suffisamment de rencontres pour mériter le titre. De son côté, Panarin n’est pas aidé par son âge (24 ans), ses saisons professionnelles en Russie et son compagnon de trio (Patrick Kane) qui a probablement gonflé ses chiffres. Les statistiques de Panarin étaient toutefois trop spectaculaires (77 points en 80 matchs) pour être ignorées.
Le Russe a dit être heureux de se rendre à Las Vegas pour avoir du fun en plus d’affirmer qu’il serait fâché s’il ne gagnait pas le trophée le 22 juin. Maintenant qu’on a passé l’annonce des finalistes sans trop de surprise, il faudra voir si Panarin pourra dire la même chose à Vegas.