samedi 12 septembre 2015

Serena Williams éliminée par Roberta Vinci aux Internationaux des États-Unis

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Roberta Vinci

NEW YORK - À ses 26 premiers matchs en tournois majeurs en 2015, il n'y avait pas de déficit trop difficile à combler pour Serena Williams, ni de rivale trop gênante et la victoire semblait toujours à sa portée.
Elle était invaincue et, en apparence, invincible, avec un premier Grand Chelem en plus d'un quart de siècle dans sa mire.
Tout ce qu'il lui fallait, c'était deux autres victoires pour réaliser ce rare exploit. Et pourtant, contre une adversaire non tête de série et méconnue en demi-finales des Internationaux des États-Unis, elle a raté son rendez-vous avec l'histoire.
Dans l'un des revirements les plus importants de l'histoire du tennis, Williams a finalement été incapable de surmonter ce défi, s'inclinant 2-6, 6-4, 6-4 aux mains de l'Italienne Roberta Vinci, modeste 43e joueuse mondiale.
« Je ne veux pas parler de ma déception, a commenté Williams au début d'une conférence de presse plus courte qu'à l'habitude. Si vous avez d'autres questions, posez-les.
« Je pense qu'elle a joué le meilleur tennis de sa carrière. Elle a 33 ans, elle a donné tout ce qu'elle avait. C'est vraiment bien pour elle de jouer aussi bien. »
Vinci n'avait jamais disputé une demi-finale du Grand Chelem auparavant. Elle n'avait même jamais réussi à enlever un set à Williams, encore moins une victoire, à leurs quatre précédentes confrontations.
« Aujourd'hui, c'est mon jour, a lancé Vinci à la foule lors de l'interview sur le court. Je suis désolée, les amis. »
Son style, des balles coupées à profusion et des montées au filet, a suffisamment ennuyé Williams pour s'avérer un défi insurmontable et priver l'Américaine de 33 ans de la possibilité de devenir la première joueuse depuis Steffi Graf en 1988 à gagner les quatre manches du Grand Chelem dans la même saison.
Williams avait déjà été poussée à la limite avant - il s'agissait de son 12e match de trois sets dans un tournoi majeur cette saison - mais elle est parvenue à gagner les titres aux Internationaux d'Australie sur surface dure en janvier, à Roland Garros sur terre battue en juin et à Wimbledon sur gazon en juillet.
Cette fois, la no 1 mondiale n'a pu s'en tirer.
Au lieu de Williams, c'est Vinci qui disputera la finale samedi. Elle affrontera sa compatriote Flavia Pennetta, victorieuse plus tôt dans la journée de la Roumaine Simona Halep, deuxième tête de série, 6-1, 6-3.
Finale toute italienne
Pennetta, âgée de 33 ans, devient la joueuse la plus âgée de l'ère moderne, qui remonte à 1968, à devenir finaliste pour la première fois.
Affrontant une adversaire de presque 10 ans sa cadette, Pennetta s'est imposée 6-1, 6-3 en 59 minutes face à Simona Halep.
Halep avait disputé une finale d'un tournoi majeur auparavant, s'inclinant l'année dernière à Roland Garros. Mais elle a montré des signes de nervosité et a paru en manque d'énergie, commettant 23 fautes directes pour 10 coups gagnants.
Pennetta, 26e tête de série, n'a pas connu ces problèmes, jouant avec calme, confiance et en parfait contrôle. l'Italienne a tiré de l'arrière 3-1 au deuxième set avant de gagner 15 points d'affilée pour s'approcher à un jeu de la victoire. Elle a fait le bris pour confirmer sa victoire, se couvrant le visage de ses mains pour démontrer à la fois sa joie et son étonnement après avoir réussi son 23e coup gagnant.
Les deux joueuses ont gagné leur match quart de finale en trois sets, mercredi, mais Halep a eu un match de quatrième ronde plus difficile.
Pennetta aurait pu retrouver Caroline Wozniacki, 4e tête d'affiche, en troisième ronde, mais la Danoise a subi l'élimination avant. Elle a eu raison de deux rivales parmi le top-5 coup sur coup, revenant de l'arrière pour vaincre la double championne de Wimbledon Petra Kvitova en quarts de finale.
Pennetta est la finaliste d'un Grand Chelem la moins bien classée depuis Serena Williams, de retour après avoir connu des problèmes de santé, qui était 27e tête de série aux Internationaux des États-Unis en 2011.

30 équipes LNH en 30 jours : Sharks de San Jose

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Marc-Édouard Vlasic
Marc-Édouard Vlasic (Source d'image: PC )

À l'approche de la nouvelle saison dans la LNH, voici un survol des différentes équipes. Aujourd'hui, les Sharks de San Jose.
Saison régulière 2014-2015 : fiche de 40-33-9, total de 89 points, 5es de la section Pacifique, 12es de l'Association de l'Ouest et 22es du classement général.
Attaque : 228 buts, 17e rang; défense : 232 buts, 23e rang.
Séries éliminatoires 2014-2015 : les Sharks de San Jose n’ont pas participé aux éliminatoires.
Nouveaux joueurs : Mark Cundari (D), Joonas Donskoi (AD-AG), Martin Jones (G), Jérémy Langlois (AD), Paul Martin (D), John McCarthy (C-AG), Frazer McLaren (AD), Patrick McNally (D), Joel Ward (AD).
Joueurs qui sont partis : Konrad Abeltshauser (D), Taylor Fedun (D), Matt Irwin (D), Sean Kuraly (C), Antti Niemi (G), John Scott (AG).
Entraîneur-chef : Peter DeBoer.
Après avoir connu une saison ordinaire, totalisant 89 points, les Sharks de San Jose ont raté les séries éliminatoires, une première en 11 saisons.
Ils ont en conséquence effectué quelques changements, nommant Peter DeBoer au poste d’entraîneur-chef en remplacement de Todd McLellan. DeBoer a mené les Devils à la finale de la Coupe Stanley en 2012, à sa première saison à la barre de l’équipe.
Les Sharks ont régressé à plusieurs égards l’an dernier, surtout en défense, car ils ont concédé 232 buts, au 23e rang du circuit.
Certains vétérans comme Joe Thornton et Patrick Marleau ont pris de l’âge et ne sont plus en mesure de produire comme auparavant et cela pourrait être une source d’inquiétude pour le nouvel entraîneur-chef de l’équipe, surtout qu’il y a eu peu de changements majeurs pour améliorer l’équipe. Parmi les nouveaux venus, Joel Ward et Paul Martin ajouteront de l’expérience.
Martin Jones sera jusqu’à preuve du contraire le no 1 des Sharks après le départ d’Antti Niemi. Il a été acquis des Bruins en échange d’un choix de première ronde en 2016 et de l’attaquant Sean Kuraly. Il a présenté un dossier de 16-11-2 en deux saisons à Los Angeles, avec une moyenne de buts alloués de 1,99 et un taux d’efficacité de ,923.

Sans surprise, Adonis Stevenson foudroie son adversaire

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 11 septembre 2015 à 22h36. Modifié par 98,5 fm le samedi 12 septembre 2015
Sans surprise, Adonis Stevenson foudroie son adversaire
Adonis Stevenson/La Presse Canadienne
(98,5 Sports) - Le Montréalais Adonis Stevenson a défendu avec succès son titre des poids mi-lourds de la WBC contre l'Américain Tommy Karpency, vendredi soir, au Ricoh Coliseum à Toronto.

Il a été déclaré vainqueur par K.-O. technique au début du troisième round.
Dès le premier round, Adonis Stevenson a fait plier les genoux de son adversaire avec une bonne gauche à la tête de Karpency.

Puis au deuxième, une autre gauche au menton suivie d'une combinaison a envoyé Karpency au tapis. Se relevant péniblement, l'arbitre lui a donné un compte de 10 au terme du quel la cloche s'est fait attendre.

Et au retour du 3e round, Stevenson s'est rué sur son adversaire et a rapidement mis fin au duel en foudroyant Karpency d'une puissante gauche au menton.

Karpency, classé neuvième parmi les aspirants WBC, s'est relevé à nouveau, mais l'arbitre Hector Afu a mis fin au combat à 21 secondes de ce troisième engagement.

Stevenson (27-1, 22 K.-O.) défend ainsi son titre de champion des mi-lourds de la WBC contre Tommy Karpency (25-5-1). C'est la sixième fois qu'il réussit à conserver sa ceinture.

Sans surprise

Stevenson a fait son entrée sous le thème de Superman suivi de la chanson de Silento «Watch Me».

Les combattants se sont analysés au premier round alors que Stevenson a atteint la cible avec quelques coups solides en fin de round. Karpency a retenu l'attention de Stevenson avec une droite au visage au deuxième.

Mais la puissance du Montréalais a eu le dessus.

« Quand il a commencé a échangé (au deuxième round), je me suis dit all right, ça ne durera pas longtemps. Dans ma tête, je savais que ce combat n'allait pas durer. Il est sorti agressif, mais j'ai contre-attaqué pour lui montrer qu'il ne pouvait faire n'importe quoi ici. Je savais qu'il allait essayer de provoquer des choses. Je respecte ça. »


Stevenson, qui aura 38 ans le 22 septembre, avait gagné la ceinture en seulement 76 secondes face à Chad Dawson en juin 2013. Son prochain objectif est d'unifier les titres WBA et IBF contre Sergey Kovalev.

Questionné par un journaliste (lors d'un point de presse d'après combat) quant à la critique des amateurs et des observateurs dans le milieu de la boxe , Stevenson a démontré qu'iol était plus serein qu'auparavant face à tout ça. « J'ai une bon team [...] Le monde va toujours essayer de trouver des affaires, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du ring. Alors, je fais attention. J'essaie de ne pas trop m'occuper de ça. »

Le champion était largement favori. Une mise de 100 $ sur Stevenson rapportait seulement 1$ de gain au parieur en cas de victoire.

À 29 ans, Karpency a l'âge de Stevenson lorsqu'il a fait son entrée chez les professionnels. Il a perdu une décision unanime face à Nathan Cleverly pour le titre des mi-lourds du WBO en 2012, mais a battu Dawson par décision partagée, il y a deux combats.

Un combat contre Sergey Kovalev est-il nécessaire afin de prouver la vraie valeur d'Adonis Stevenson ?

« C'est certain, a-t-il répondu sans hésiter. Ça pourrait se faire en 2016. Je suis prêt. Mais de son côté ? On va regarder pour aller vers là ...»


(Avec La Presse Canadienne)