mercredi 9 septembre 2015

Une participation dans les Nordiques n'est pas dans les priorités, dit Philippe Couillard

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Philippe Couillard
Philippe Couillard (Source d'image: PC )

QUÉBEC - Une participation financière de l'État dans le projet de retour des Nordiques de Québec n'est pas dans les priorités du gouvernement, a déclaré le premier ministre Philippe Couillard.
Présent à la cérémonie d'inauguration de l'amphithéâtre de Québec, M. Couillard a affirmé, mardi, en conférence de presse, que cette hypothèse n'était pas dans les priorités.
« Je n'ai pas parlé d'aide, j'ai parlé d'une participation hypothétique, a-t-il dit. (...) Ce n'est pas dans les priorités qu'on a, les priorités qu'on a sont autres, vous avez vu tous les besoins que la société exprime. Il y a bien d'autres besoins à combler avant ça. »
Après avoir déjà évoqué l'an dernier la possibilité d'un partenariat à la condition d'un rendement sur l'investissement des contribuables, M. Couillard a constaté que le conglomérat Québecor, qui a obtenu la gestion de l'amphithéâtre jusqu'en 2040, n'a rien demandé.
« Si un jour le gouvernement, et ça ne me paraît pas nécessaire d'après ce que j'entends, devait en faire partie, il faudrait que ce soit payant pour le gouvernement et les contribuables également, a-t-il dit. Maintenant, ceci dit, ce que j'entends m'amène à penser que le secteur privé est capable de prendre cette aventure en main. S'il y a lieu qu'on y contribue on le fera mais pas de façon aveugle. »
Questionné sur la possibilité que l'État fasse « quelque chose » pour le retour des Nordiques, M. Couillard a rappelé que le gouvernement a déjà subventionné la moitié des coûts de construction de l'édifice.
« Le quelque chose est là, a-t-il dit en montrant la patinoire et les gradins flambant neufs qui se trouvaient derrière lui. Il y a 200 millions $ de fonds publics, de tous les contribuables du Québec. »
Fin août, les libéraux avaient accusé le chef péquiste Pierre Karl Péladeau, actionnaire de contrôle de Québecor, de s'être placé en situation de conflit d'intérêts lorsqu'il a affirmé qu'il laissait la Caisse de dépôt et placement du Québec, une société d'État, décider s'il serait rentable de s'associer au projet de retour des Nordiques.
Mardi, M. Couillard a affirmé que la Caisse a l'indépendance nécessaire pour choisir ses investissements.
« Moi je ne donne aucune instruction à la Caisse de dépôt et placement comme vous le savez », a-t-il dit.
Avant M. Couillard, le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Dion, a affirmé, mardi, que l'entreprise, gestionnaire de l'amphithéâtre, a les ressources pour faire seule l'acquisition éventuelle d'une concession de la Ligue nationale de hockey.
M. Dion, qui a remercié M. Péladeau pour son implication dans les débuts du projet, a cependant précisé qu'une fois la transaction complétée, l'entreprise pourrait décider de s'adjoindre des partenaires, tout en conservant le contrôle financier sur l'équipe.
« On décidera par la suite si on veut des partenaires financiers, si c'est le bon "timing" et si ce sont les bonnes conditions pour avoir des partenaires financiers », a-t-il dit.
Lors d'une conférence de presse dans le nouvel édifice de 370 millions $, M. Dion a affirmé que la LNH n'a donné aucun échéancier pour son processus d'expansion, dans lequel l'entreprise s'est engagée avec optimisme cet été.
« Ça se pourrait que la Ligue nationale nous demande d'autres documents dans les semaines à venir, a-t-il dit. La Ligue nationale n'a donné aucun délai par rapport à ce processus. Et vous le savez, c'est un projet d'expansion potentiel, ce n'est pas officiel qu'il va y avoir effectivement à la fin des gens qui auront l'obtention d'une franchise. »
Malgré l'absence d'équipe dans le nouvel amphithéâtre, les activités de l'installation sont viables, a indiqué M. Dion. Le gouvernement et la municipalité ont financé à parts égales la construction de l'édifice, dont l'objectif était d'obtenir une équipe de la LNH après le déménagement des Nordiques en 1995.
« Naturellement, si un club professionnel s'ajoute à ça, on va devenir un des amphithéâtres les plus occupés en Amérique du Nord, parce qu'on aurait les Nordiques, les Remparts, les spectacles », a-t-il dit.
Durant la conférence de presse, le maire de Québec Régis Labeaume, qui avait obtenu 80 pour cent des votes lors de son élection en 2009, véritable référendum sur le projet, a affirmé que la période la plus difficile pour lui aura été la contestation judiciaire du projet.
« Ça a été très difficile, ç'a été très, très, très dur », a-t-il dit.
M. Labeaume a profité de l'événement pour s'excuser auprès de l'ex-chef péquiste Pauline Marois et de sa députée Agnès Maltais, pour la crise de leadership provoquée au PQ par le projet de loi privé qu'il avait réclamé afin de mettre le contrat de gestion avec Québecor à l'abri des poursuites judiciaires.
« À Mme Marois et Agnès Maltais qui ont vécu des moments un peu douloureux, sous-estimés, surprenants, dans ce dossier-là, et je m'en excuse encore auprès de Mme Marois », a-t-il dit.
Après la conférence de presse, juste avant de se rendre à une réception fermée aux médias, à laquelle participait notamment M. Péladeau, l'ancien premier ministre Jean Charest, qui a accepté le financement du projet par le gouvernement, a affirmé qu'il avait dû surmonter la résistance de certains membres de son caucus lui aussi.
« Dans notre groupe aussi, les gens se questionnaient, il n'y avait pas une recommandation très claire de la fonction publique, a-t-il dit. Mais ce qui nous avait vraiment convaincu, c'est qu'on avait un partenaire en qui on avait beaucoup confiance avec M. Labeaume. »

Tomas Plekanec et le Canadien n'ont pas entamé de pourparler

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Plekanec et Petry à l'école de hockey du CH


TORONTO - Les discussions contractuelles sont au neutre entre le Canadien de Montréal et le joueur de centre Tomas Plekanec.
Plekanec et son agent Rick Curran n'ont pas discuté avec le Canadien d'une éventuelle prolongation de contrat. Son entente actuelle arrivera à échéance à la fin de la campagne.
Le joueur âgé de 32 ans a déclaré qu'il ne contrôlait pas la situation et qu'il aimait jouer à Montréal.
« Je ne vais pas leur demander s'ils me veulent, a ajouté Plekanec en blaguant. S'ils me veulent, alors ils appelleront, je crois.
« Devrais-je appeler et demander: 'Me voulez-vous ici?' J'ai un numéro de téléphone. Je crois que la décision appartient (au directeur général Marc Bergevin). S'il me veut, je suis certain qu'il va appeler mon agent et entamer des discussions. »
Plekanec empochera 5 millions $ pour la dernière année de son contrat de six ans et 30 millions $US. Il a marqué 26 buts et amassé 34 mentions d'aide en 82 matchs la saison dernière.
Le Canadien est à la croisée des chemins dans le cas du jeune attaquant Alex Galchenyuk, qui pourrait obtenir l'opportunité de jouer au centre cette saison. Si Galchenyuk réussit la transition, alors Plekanec pourrait devenir disponible sur le marché des transactions.
À l'occasion d'une tournée médiatique conjointe de la LNH/AJLNH mardi, le Tchèque semblait résigné à laisser le processus suivre son cours.
« Ce n'est pas à moi à prendre la décision en ce moment, a-t-il commenté. Je me suis déjà retrouvé dans cette situation auparavant, j'ignorais ce qui allait m'arriver en arrivant au camp d'entraînement. Donc ce n'est pas inhabituel. »

Serena renverse Venus

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Mise à jour le mardi 8 septembre 2015 à 22 h 04 HAE
Serena et Venus Williams
Serena et Venus Williams  Photo :  Julio Cortez

Venus Williams n'a pas été en mesure de freiner les élans de sa soeur Serena aux Internationaux des États-Unis. La cadette des Williams, en quête d'un 4e titre d'affilée dans un tournoi du grand chelem en 2015, a accédé aux demi-finales grâce à un gain de 6-2, 1-6, 6-3, mardi.
Gonflés à bloc pour ce rendez-vous historique, les spectateurs ont dû attendre à la deuxième manche avant que le niveau d'intensité ne monte d'un cran lors de ce 27e duel entre les soeurs Williams âgées de 33 et 35 ans, peut-être le dernier à New York.
Après une première manche nettement à son avantage, Serena semblait voguer vers une victoire facile avant que Venus ne réussisse à briser le service de la grande favorite au 4e jeu de la deuxième manche. À partir de ce moment, la victoire de Serena ne semblait plus si certaine...
Brillante au service, Venus a totalement éclipsé sa soeur et remporté la manche 6-1. Une performance qui nous rappelait sa dernière victoire en trois manches contre Serena en demi-finales de la Coupe Rogers, à Montréal, en 2014. Avant d'entreprendre la manche décisive, Serena, elle, devait s'inspirer de son gain convaincant contre sa soeur aînée sur le gazon londonien en huitièmes de finale, à Wimbledon, en 2015. Et c'est ce qu'elle a fait...
Revigorée au service, Serena Williams n'a pas tardé à dicter l'allure de la troisième manche comme elle le réussit si souvent lorsque la situation se corse. En retard 0-1, Venus a aussitôt ouvert la porte toute grande à sa soeur en étant incapable de gagner son service. La tête de série no 23 n'a ensuite jamais été capable de ralentir son opposante, pressée d'assurer sa place dans le carré d'as. 
Serena Williams jouera en demi-finales contre Roberta Vinci. Elle pourrait devenir la première joueuse depuis Steffi Graf, en 1988, à remporter les quatre tournois du grand chelem lors d'une même saison. Serena Williams a gagné 21 tournois majeurs, un de moins que la grande championne allemande. 
Terrain inconnu pour Vinci
L'Italienne de 32 ans a eu besoin de 2 heures et demie de jeu pour mettre fin au beau parcours de sa rivale Française Kristina Mladenovic et se tailler une place en demi-finales.
Vinci, 43e joueuse mondiale, n'avait jamais franchi les quarts de finale à Flushing Meadows. Se retrouvant à cette étape du tournoi pour la troisième fois en quatre ans, Vinci a défait Mladenovic, classée 40e à la WTA, en trois manches de 6-3 et 5-7 et 6-4.
Bien reposée en vertu du forfait d'Eugenie Bouchard (commotion cérébrale)au tour précédent, Vinci a expédié la première manche en 27 minutes.
La deuxième manche semblait tourner à l'avantage de Mladenovic jusqu'à ce qu'elle commette une malencontreuse double-faute pour permettre à Vinci de la briser pour la deuxième fois du match et revenir à 3-4 puis à 4-4 sur son propre service.
Puisant dans ses dernières énergies et visiblement amoindrie par une blessure à la cuisse gauche et les effets de la chaleur, Mladenovic a néanmoins forcé la tenue d'une manche décisive. On jouait alors depuis une heure et demie.
Le match a alors pris des allures de lutte à finir, chacune des joueuses refusant de plier en dépit des nombreuses occasions de bris qu'elles doivent repousser (12/15 pour Vinci, 11/15 pour Mladenovic).
À 3-3 dans la manche ultime, l'Italienne de 32 ans a brisé sa rivale une troisième fois pour se retrouver dans le carré d'as d'un tournoi du grand chelem pour la première fois de sa carrière.