lundi 29 juin 2015

Johnny Oduya sera un défenseur très convoité sur le marché des agents libres | Dean Lombardi regrette son choix

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Publié le 28 juin 2015 à 19:45 par

Simon Dessureault

Même si les faits saillants du repêchage 2015 sont encore bien ancrés dans l’esprit des organisations de la LNH, elles doivent maintenant se pencher sur le marché des agents libres.
Les joueurs autonomes potentiels peuvent discuter avec les autres équipes depuis jeudi dernier, mais la plupart voudront tester leur valeur au 1e juillet. C’est toujours en cette journée que la majorité des changements d’adresse se produisent. C’est d’ailleurs la même chose ici, alors que de multiples Québécois déménageront en cette journée! He he, mais pas dans mon cas!
Plus d’une centaine de joueurs seront donc disponibles. Mais selon moi, ce sont les champions de la Coupe Stanley qui recevront le plus d’appels.
La première raison est fort simple : Johnny Oduya sera le meilleur rapport qualité/prix parmi les défenseurs disponibles sur le marché. Il sera l’option la plus intéressante chez les défenseurs.
Jouant quelque peu dans l’ombre des Keith, Seabrook et peut-être même Hjalmarsson, Oduya s’est quand même fait remarquer avec sa constance défensive dans les séries.
Cette aptitude défensive dépasse aussi le cadre du dernier printemps. Oduya a affiché un différentiel de plus et moins positif durant ces quatre dernières saisons à Chicago. Ce n’est pas rien quand on évolue dans l’ouest et qu’on affronte des équipes robustes et fortes offensivement.
Alors qu’il aura 34 ans le 1e octobre et qu’il a touché un salaire annuel moyen de 3,375 millions dans les trois dernières années, Oduya pourrait s’avérer une issue intéressante à court terme. Il ne peut pas non plus demander la lune.
Vous me direz que Mike Green est aussi une option intéressante chez les défenseurs sur le marché, mais ce dernier touchait un salaire annuel moyen de 6,08 millions dans les trois dernières années.
Parmi d’autres défenseurs qui seront agents libres, Andre Meszaros des Sabres a empoché 4,125 millions l’an passé et Eric Brewer des Leafs 3,85 millions en moyenne dans les quatre dernières années. Sergei Gonchar a de son côté obtenu 10 millions dans les deux dernières saisons. Et bon … on sait ici qu’il n’y avait pas beaucoup de places pour lui cette année.
Et je dis ça comme ça, mais les Bruins de Boston auraient aussi intérêt à considérer l’option d’Oduya depuis la perte d’Hamilton…
Par ailleurs, à moins qu’ils s’entendent avec la direction des Hawks d’ici mardi, Antoine Vermette et Brad Richards seront aussi sur le marché.
Ces derniers ont connu d’excellentes séries. Et comme on le sait, connaître d’excellentes séries avec les champions de la Coupe Stanley augmente l’intérêt sur un joueur.
Richards a obtenu 3 buts et 11 passes durant les séries, alors que Vermette a récolté 4 buts et 3 passes.
L’année dernière, Richards touchait un salaire de 2 millions. Pour Vermette, il a gagné 3,75 millions en moyenne dans les cinq dernières années.
Voici la liste des futurs agents libres: LIEN
Le Canadien a-t-il de la misère à gérer les cas de commotions cérébrales?
1008908-pierre-alexandre-parenteau[1]
Pierre-Alexandre Parenteau ne reviendra pas avec les Canadiens l’an prochain.
 (Photo lapresse.ca)
Revenons sur la nouvelle du jour qui a frappé vers midi en ce dimanche pluvieux! Pierre-Alexandre Parenteau qui a été soumis au ballotage!
Je ne reviendrai pas sur les détails de cette annonce ou sur les potentiels remplaçants de Parenteau, le tout a déjà circulé abondamment dans les médias aujourd’hui.
Mais je veux porter votre attention sur le fait que Parenteau n’aura joué que 56 matchs parce qu’il a subi une commotion cérébrale.
Il n’est pas le premier à subir une commotion cérébrale et à devoir quitter le CH par après.
Raphael Diaz, René Bourque, George Parros et Daniel Brière ont subi le même sort dans les récentes années. C’est quelque peu intriguant comme coïncidence.
Rappelons qu’en janvier 2010, la LNH a institué un protocole aux équipes pour agir avec les joueurs victimes de blessures à la tête.
Lorsqu’on soupçonne un joueur d’être victime d’une commotion, il doit être retiré du match en cours et subir des tests immédiatement.
S’il présente des symptômes, il doit être inactif pendant au moins sept jours ou ne plus ressentir de contrecoups avant de revenir au jeu.
Souhaitons que la suite des choses se passe bien pour Max Pacioretty. Rappelons que ce dernier a été victime d’une commotion cérébrale à la fin de la dernière saison régulière.
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