vendredi 24 février 2017

Un 1000e match pour Claude Julien

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

« 1000 matchs, ça passe vite »

JEUDI, 23 FÉVR. 2017. 10:15

(Avec la participation de la Presse canadienne) - L’entraîneur-chef du Canadien Claude Julien dirigera un 1000e match en carrière dans la LNH ce soir, alors que sa troupe accueillera les Islanders de New York dès 19 h 30 sur RDS.
Julien, qui a amorcé sa carrière avec le Canadien, deviendra le 27e entraîneur-chef de l’histoire de la LNH à atteindre ce plateau.

Il s’agira d’un 162e match pour Julien derrière le banc du Canadien. Après son premier séjour avec le CH, Julien a été aux commandes des Devils du New Jersey pendant 79 matchs. Il a ensuite été embauché par les Bruins, qui lui ont fait confiance pendant 759 rencontres.
En carrière, le Franco-Ontarien montre une fiche de 539-333-10-117.
« Je peux dire que ça s'est passé très rapidement », a admis Julien, qui a discuté de longues minutes sur le sujet après l'entraînement matinal du Tricolore au Complexe sportif Bell à Brossard.
« Je ne peux pas croire que ça fait autant de matchs que je dirige, mais tu ne diriges pas 1000 matchs dans la LNH sans avoir été bien entouré. J'ai eu de bons adjoints, j'ai eu de bons joueurs. Il y a beaucoup de choses qui sont allées en ma faveur. Beaucoup de crédit doit aller à plusieurs autres personnes que toi-même. Je me considère extrêmement chanceux. Ce que j'aime d'ailleurs, c'est que j'ai l'occasion de diriger mon 1000e match où j'ai commencé. C'est quelque chose d'assez spécial », a ajouté Julien, détenteur d'un dossier de 539-333-10-117, pour un taux de réussite de ,603, derrière le banc du Canadien, des Devils du New Jersey et des Bruins de Boston.
Questionné à savoir s'il avait des souvenirs particuliers de certains matchs, Julien a d'abord noté qu'il s'agissait d'un exercice difficile. Toutefois, il se rappelle du tout premier, le 18 janvier 2003, que le Tricolore a perdu 3-2 en prolongation à domicile contre les Maple Leafs de Toronto. Il se souvient aussi du suivant, lors duquel il avait signé sa première de 73 victoires avec le Tricolore, face aux Panthers de la Floride.
« C'est sûr que tout le monde va dire le 7e match (de la finale) de la coupe Stanley (en 2011 contre les Canucks de Vancouver). Ça reste spécial. Lorsqu'on se joint à une équipe, que l'on soit joueur, entraîneur, préposé à l'équipement, on aspire toujours à gagner la coupe Stanley. Ce dont je me souviens aussi très bien, parce que je suis à Montréal, c'est l'année où on est venu de l'arrière pour gagner la série contre Boston. Ç'a aussi été très spécial d'être capable d'accomplir ça », a-t-il relaté en faisant allusion au triomphe du Canadien lors du premier tour, en 2004, après avoir accusé un recul de 1-3.
Quand on lui demande de ressasser un moment crucial de sa carrière, Julien recule jusqu'avant son arrivée dans la Ligue nationale, après avoir quitté l'organisation des Olympiques de Hull, dans la LHJMQ.
« Lorsque j'étais au niveau junior, j'ai été chanceux de connaître du succès. Quand j'ai quitté la première année, je suis allé à Hamilton pour diriger le club-école des Oilers d'Edmonton et nous n'avions pas une très bonne équipe. Je n'avais jamais vécu cela avant, et ce fut probablement mon année la plus difficile, » a-t-il avoué.
« Ce n'est qu'après que vous réalisez à quel point vous pouvez grandir grâce à l'adversité. Et je n'avais jamais fait face à autant d'adversité que cette année-là. Je crois que ce fut un point tournant dans ma carrière. Quand vous n'avez jamais fait face à de l'adversité, c'est difficile à gérer, la première fois. Cette saison-là m'a préparé à mieux affronter l'adversité. »
 
Avant d’ajouter une autre victoire à son palmarès, Julien devra avoir le meilleur sur un club qui joue bien sous la gouverne de Doug Weight. Depuis qu’il a succédé à Jack Capuano le 17 janvier dernier, les Islanders affichent un dossier de 11-4-2.
Ce retour en force a permis aux Islanders de se replacer au plus fort de la lutte pour une place en séries. À l’heure actuelle, l’équipe occupe la dernière place donnant accès aux séries dans l’Est. L’équipe n’a amassé que six points de moins que le Canadien tout en ayant disputé un match de moins.
Le match de ce soir sera par ailleurs le tout premier en carrière de l'attaquant québécois des Islanders Anthony Beauvillier au Centre Bell. Thomas Greiss sera le gardien partant des Islanders, qui seront privés de l'attaquant Casey Cisikas (fracture à une main). Bracken Kearns le remplacera.
Le Canadien tentera quant à lui de remporter un deuxième match de suite pour la première fois depuis le 4 janvier.
Il s’agit du troisième et dernier affrontement entre les deux équipes cette saison.
Trios lors de l'entraînement de jeudi :
Pacioretty-Danault-Radulov
Byron-Galchenyuk-Gallagher
Lehkonen-Plekanec-Shaw
Flynn-McCarron-Mitchell
Extras : Desharnais et Andrighetto
Duos de défenseurs :
Emelin-Weber
Markov-Petry
Beaulieu-Pateryn
Extra : Nesterov
Gardien partant : 
Carey Price

« Ça va être spécial ce soir »

Aucun changement à la formation

En chiffres : le 1000e match de Claude Julien

Incapables de suivre le plan de Claude Julien

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Une autre peformance décevante


MONTRÉAL – Le plus inquiétant dans la défaite, sans équivoque, du Canadien contre les Islanders de New York, c’est que l’équipe montréalaise n’a pas réussi à exécuter une minime partie du plan de match que Claude Julien avait préparé pour cette confrontation.
Avant d’inclure quelques détails sur le sujet, une réponse de Julien s’impose.
Lorsqu’un confrère lui a demandé si sa troupe avait suivi son plan de match, il a répliqué ainsi.

« J’espère que non! »
« Je ne vais pas venir ici et dire que j’ai aimé notre match. On a l’air de deux équipes différentes en comparaison aux matchs contre les Rangers et contre les Jets. Je ne crois pas qu’on a été proche du rendement que j’aimerais voir durant ces deux parties à domicile », a déploré l’entraîneur.
En voyant sa nouvelle équipe en arracher de cette manière face aux Islanders, Julien a peut-être ressenti des maux de tête. Après tout, il avait exposé à ses hommes les forces des Islanders et les façons pour tenter de les contrer. En gros, il fallait exécuter de bonnes sorties du territoire défensif afin d’attaquer la zone neutre avec conviction puisque les Islanders sont reconnus pour la congestionner.
La stratégie impliquait aussi de projeter des rondelles en fond de territoire quand il le fallait pour éviter des revirements desquels les Islanders se nourrissent. De plus, Julien avait insisté sur l’importance d’envoyer plusieurs rondelles au filet étant donné que les Islanders excellent pour bloquer des lancers.
Le hic, c’est que ses joueurs n’ont pratiquement rien appliqué de cette recette.
« Ça commence par la gestion de la rondelle. Notre première passe n’était pas sur la palette, on a commis une mauvaise exécution dans ce match et, quand ça arrive, tu ne génères pas d’attaque. Je comprends qu’on a eu des ennuis à compter, mais ça commence avec de l’exécution et de la détermination pour envoyer des rondelles au filet.
« Encore une fois, si on avait joué du meilleur hockey et mieux géré la rondelle, ç’aurait pu faire une différence », a-t-il insisté.
Brendan Gallagher a admis que lui et ses coéquipiers avaient erré face aux Islanders.
« Ce n’est pas qu’on n’essaie pas, mais on avait un plan de match et on s’en est éloigné. On savait qu’ils allaient embouteiller la zone neutre, mais il faut être déterminé à anéantir ça. Ils ont gagné la bataille de cette zone et ils ont créé beaucoup de revirements. Je crois que ça explique le résultat de la partie », a décrit Gallagher.
De son côté, Tomas Plekanec a essayé d’expliquer pourquoi le jeu du CH semblait si ardu.
« Je pense qu’on veut faire en plus, on veut créer quelque chose et on en vient à ne pas travailler de la manière la plus intelligente et ça se traduit en du jeu désorganisé. Il faut revenir à ce qu’on peut faire et être sur la même longueur d’onde », a commenté Plekanec qui a connu une autre soirée pénible.
Le fameux enjeu de la confiance
Le problème d’un manque de confiance est évoqué à répétition pour expliquer les déboires du Tricolore, qui avait si bien démarré la saison.
Dans un coin, il y a Pacioretty et Gallagher qui refusent d’adhérer à cette théorie. Dans l’autre, il y a Julien et d’autres joueurs qui admettent que ça n’aide pas la cause.
« Plus on en parle, plus on va être fragile, selon moi. En fin de compte, on joue au hockey et on a fait ça toute notre vie. Il faut juste retrouver nos repères. Je ne sais pas quelle excuse on pourrait utiliser », a mentionné Pacioretty qui fulminait après ce revers.

Le cri du coeur de Max Pacioretty
« La différence entre simplement aller sur la patinoire et vouloir faire la différence est petite. On constate ce que le cerveau peut faire, il ne faut pas juste embarquer sur la glace, se satisfaire de déplacer la rondelle et seulement vouloir écouler du temps. On doit vouloir compter des buts et influencer le match positivement. C’est le cas de toute notre équipe dont moi », a poursuivi le capitaine.
« Les gens parlent beaucoup de ça. Bien sûr, on ne se sent pas aussi confiant qu’on l’était en début de saison. Mais ça n’importe pas, il faut trouver des façons de gagner des matchs. Je crois encore en cette équipe, on a un bon groupe et on peut s’en sortir. Ce n’est pas un manque de confiance, mais une incapacité à accomplir le boulot », a argué Gallagher.
En arrivant d’une autre équipe avec un regard extérieur, Julien ressent cette baisse de confiance.
« Il y a certainement un manque de confiance. Quand tu ne marques pas, tu vois que les gars sont frustrés. C’est important de la retrouver et la meilleure façon pour y arriver est de simplifier notre jeu un peu. Ça veut dire qu’il faut diriger plus de rondelles vers le filet et se salir le nez un peu plus », a-t-il proposé.

Un Gallagher qui se cherche
À ne pas en douter, Gallagher voudrait représenter l’un de ces joueurs qui vont sortir le Canadien du pétrin.
« Une part de mon rôle est de contribuer offensivement et je ne le fais pas présentement. C’est décevant et encore plus quand on perd des matchs », a confié le numéro 11 en se lançant la pierre. 
« On a besoin de plus de joueurs qui peuvent se démarquer, mais c’est plus difficile de le faire quand tu traverses un creux. C’est une réaction naturelle de freiner ses actions. […] On doit se mettre de la pression sur les épaules, on doit en faire plus », a enchaîné Gallagher.
Sans l’ombre d’un doute, l’entraînement de vendredi sera essentiel pour corriger certaines des lacunes actuelles. 
« Il faut encore travailler de petites choses avec Claude. Ce sera important d’être intense et d’écouter ce que l’entraîneur aura à nous dire », a conclu Phillip Danault qui a connu une sortie décevante comme la plupart de ses partenaires.

jeudi 23 février 2017

L'agent de Greg Pateryn irrité par les rumeurs

http://www.lapresse.ca/sports/hockey

Publié le 23 février 2017 à 09h38 | Mis à jour à 09h38
Greg Pateryn sera-t-il échangé par le directeur général... (Photo Bernard Brault, archives La Presse)
Greg Pateryn sera-t-il échangé par le directeur général Marc Bergevin?
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
RICHARD LABBÉ
La Presse
Greg Pateryn est au centre de rumeurs d'échange, et cela indispose son agent, qui estime que ces rumeurs sont ridicules.
Selon plusieurs médias, le défenseur de 26 ans serait sur le marché des échanges, une information qui survient dans la foulée d'un incident sur Twitter impliquant Stefani Pateryn.
L'épouse du joueur américain avait insulté des partisans avant que son compte ne soit supprimé. Mardi à New York, Greg Pateryn n'a pas voulu commenter l'incident, se contentant de dire que cela avait «été réglé à l'interne».
Des rumeurs d'échange ont ensuite circulé à son propos, une réalité qui irrite fortement Alexander Schall, l'agent du défenseur.
«Je ne vais pas me mettre à commenter tout ça, principalement par respect pour [le directeur général] Marc Bergevin», a-t-il répondu à La Presse en entrevue téléphonique. 
«Tout ce que je peux vous dire, c'est que ces histoires de marché, ça n'existe pas. As-tu déjà vu ce marché des échanges, toi?»
Avant de raccrocher sèchement, l'agent a ajouté qu'il ne savait pas pourquoi le nom de son client était mêlé aux rumeurs de transaction, alors que la date limite du 1er mars approche à grands pas dans la LNH. «Pourquoi, d'où ça vient, je n'en ai aucune idée», s'est-il contenté d'ajouter.
Après avoir été laissé de côté six fois en huit matchs, Pateryn a été réinséré dans la formation montréalaise mardi soir à New York, un match qui s'est conclu par une victoire de 3-2 du Canadien contre les Rangers en tirs de barrage. Pateryn a été employé pendant 13 min 4 s par l'entraîneur-chef Claude Julien. Il a été le défenseur le moins employé par Julien lors de ce match.
Pateryn, qui a encore une année de contrat à écouler, a disputé 23 matchs cette saison, récoltant un but et cinq mentions d'aide.