jeudi 28 mai 2015

Simon Gagné veut encore jouer dans la LNH | La LNH et le règlement ridicule des compensations

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Publié le 28 mai 2015 à 14:13 par

Nicolas Cloutier

Il semble que Simon Gagné n’a pas tiré un trait sur sa carrière. L’attaquant de 35 ans continuera de s’entrainer cet été et vise un poste dans une équipe de la LNH en automne prochain. LIEN
Gagné a participé au camp d’entrainement des Bruins au début de la saison avant de gagner sa place et signer un contrat d’un an et de 600 000$. En décembre, il a quitté l’organisation pour rester au chevet de son père, qui a finalement succombé à un cancer du foie. Gagné et les Bruins se sont alors entendus pour résilier le contrat puisqu’il ne reviendrait pas au jeu du restant de la saison.
Le Québécois s’est contenté de 3 buts et 4 points en 23 matchs cette saison, mais il a été jumelé la plupart du temps aux joueurs de soutien Daniel Paille et Gregory Campbell, amorçant 58% de ses présences en territoire défensif. Il avait bien paru lors d’un court essai aux côtés de David Krecji et Milan Lucic sur le top-6.
Maintenant que Peter Chiarelli – le même DG qui a donné sa chance à Gagné à Boston – est à Edmonton, il faut surveiller les Oilers dans ce dossier. Le club albertain peut compter sur des attaquants talentueux sur les deux premiers trios, mais leurs unités de soutien sont assez faibles. Difficile de croire que Luke Gazdic, Matt Fraser, Tyler Pitlick ou Curtis Hamilton peuvent apporter une meilleure contribution que le vétéran.
La LNH et ses compensations ridicules 
Une règle complètement saugrenue est en train de compliquer l’embauche de Dan Bylsma à Buffalo.
Mike Brehm, USA TODAY Sports
Mike Brehm, USA TODAY Sports
Le règlement de la LNH prévoit qu’une équipe peut demander une compensation si une autre formation embauche un de ses entraineurs  sous contrat, qu’il soit limogé ou non. Idem pour les directeurs généraux et les exécutifs.
Mais pourquoi une équipe qui a coupé les liens avec l’entraineur en question devrait être compensée s’il est engagé ailleurs? L’équipe a elle-même jugé qu’elle n’en avait plus besoin et on devrait la dédommager? Tout cela n’a ni queue ni tête…
Une équipe veut se débarrasser d’un joueur et elle le soumet au ballotage. Ce dernier est réclamé par une autre équipe. Faudrait-il dédommager l’organisation alors qu’elle a elle-même engagé un processus susceptible de couper les ponts avec son joueur?
Le pire, c’est que certains directeurs généraux n’étaient même pas informés que la règle s’appliquait également aux entraineurs – et directeurs généraux et membres de l’exécutif – congédiés.
Pour cette raison, les Penguins n’ont pas demandé une compensation quand les Devils ont nommé Ray Shero au poste de directeur général.  Ils ont ensuite réalisé que les Oilers en ont demandé une pour Peter Chiarelli.
Les Penguins peuvent donc légitimement demander une compensation des Sabres de Buffalo s’ils mettent Dan Bylsma à l’emploi. Les règles sont les règles et la direction de Pittsburgh se fera écorcher si elle rate cette opportunité à nouveau.
Quelle est la fameuse compensation? Rien de moins qu’un choix de 3e ronde! Mine de rien, il s’agit d’une sélection qui a une bonne valeur.
En rafale– Ne vous attendez pas à voir Martin Reway au camp d’entrainement. Il est décidé à jouer une autre saison complète en Europe.
– Ha!
– FIFA 16 inclura une dizaine d’équipes féminines! LIEN
– Bryan Murray tirera sa révérence au terme de la prochaine saison. LIEN
– Le calendrier de la finale de la coupe Stanley a été dévoilé. LIEN
– Cet homme pêche un poisson de….550 livres! LIEN
– Nicklas Backstrom a été opéré à la hanche, mais devrait être rétabli avant le début de la saison. LIEN
– Vladislav Tretiak a révélé la composition des groupes de la coupe du monde de 2016. LIEN
Le Canada est dans le même groupe que la République tchèque les États-Unis et l’Équipe étoile d’Europe.  (Groupe A)
– Les Sabres peuvent se réjouir: Dan Bylsma est un excellent entraineur. LIEN
– Patrick Roy reluquerait Benoit Groulx et Dave Farrish pour combler les postes d’adjoint. LIEN
– François Legault croit que Pierre-Karl Péladeau nuit au retour des Nordiques parce qu’il est indépendantiste. LIEN
– Un profil du meilleur patineur de la cuvée de 2015: Olivier Kylington.
– Christian Ehrhoff pourrait tester le marché des joueurs autonomes. LIEN
Un as du désavantage numérique qui pourrait aider le Canadien… 
– Matt Duchene n’a pas aimé voir les Russes quitter durant l’hymne national. Il félicite Ovechkin d’être resté sur la glace. LIEN
– Le gouvernement libéral « appuie » Denis Coderre dans ses démarches pour ramener les Expos. LIEN
– Qui est Anton Slepyshev, l’attaquant russe des Oilers?
– Eugénie Bouchard est éliminée en double mixte à Paris. Terminé pour elle à Roland-Garros cette année. LIEN
– Les entrées de zone à la sauce Timashov!

«Je ne peux pas surveiller tout le monde»

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Publié par Associated Press le jeudi 28 mai 2015 à 12h52. Modifié par 98,5 fm à 13h24.
«Je ne peux pas surveiller tout le monde»
Walter Bieri / The Associated Press
ZURICH - Le président de la FIFA, Sepp Blatter, a l'intention de restaurer la confiance en son organisme après que deux enquêtes pour corruption eurent «semé la honte et humilié» le football.

Blatter s'est exprimé publiquement pour la première fois depuis que ce plus récent scandale de corruption eut éclaté mercredi et placé la FIFA dans la tourmente à quelques jours de l'élection présidentielle de vendredi, au cours de laquelle le Suisse de 79 ans tentera d'obtenir un cinquième mandat.
Jetant le blâme sur des «initiatives individuelles», Blatter a indiqué que la corruption devait «être stoppée dès maintenant» afin de que la réputation de la FIFA ne soit pas «traînée dans la boue».
Il s'est défendu en disant qu'il ne pouvait pas «surveiller tous les membres de notre famille dans le monde.»
Blatter a rejeté la demande de démission que lui a faite l'UEFA. Il est le favori pour remporter l'élection face à Ali ben al-Hussein de Jordanie.

PKP nuit au retour des Nordiques, selon Legault

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 28 mai 2015 à 11h13. Modifié par 98,5 fm à 13h12.
PKP nuit au retour des Nordiques, selon Legault
QUÉBEC - Le chef de la Coalition avenir Québec François Legault croit que les positions indépendantistes de son adversaire péquiste Pierre Karl Péladeau nuisent aux efforts pour ramener une équipe de hockey professionnel à Québec.
Écoutez le reportage :
 
 
 
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Le conglomérat dont M. Péladeau est actionnaire de contrôle, Québecor, s'est engagé depuis 2011 à ramener à Québec une filiale de la Ligue nationale de hockey dans un amphithéâtre qui sera inauguré en septembre.

Avant de se rendre à une réunion de ses députés, jeudi, M. Legault a affirmé que des propriétaires d'équipe de la LNH, notamment à Montréal et Toronto, verraient d'un mauvais oeil qu'un indépendantiste comme M. Péladeau obtienne une concession.

Selon M. Legault, qui ne voit pas d'équipe à Québec à court terme, le chef péquiste est dans une position difficile pour obtenir pareil résultat pour l'amphithéâtre de Québec, construit avec des fonds publics, dont la gestion a été confiée à Québecor.

«Ce que j'entends à Montréal, c'est que tant que M. Péladeau sera là, ce sera difficile de lui donner une équipe, a-t-il dit. (...) Le fait que M. Péladeau soit un indépendantiste, on sait très bien que ce soit les propriétaires de Toronto ou les propriétaires du Canadien, c'est pas des indépendantistes et ils n'aiment pas ça l'indépendance du Québec.»

Commentant le projet de retour des Expos à Montréal, M. Legault a affirmé qu'il serait approprié de tirer des leçons de la situation à Québec, où le gouvernement québécois et la Ville de Québec ont construit une infrastructure avant d'avoir la confirmation qu'une équipe reviendra.

«Je pense qu'on devrait tirer une leçon de Québec et on devrait attendre d'avoir la confirmation d'une équipe avant d'investir des montants publics importants dans un nouveau stade», a-t-il dit.

L'attaché de presse du chef caquiste, Guillaume Simard-Leduc, a contacté par la suite La Presse Canadienne pour assurer que par ses propos, M. Legault ne remet pas en question le financement de la construction de l'amphithéâtre de Québec avant qu'une équipe soit de retour.

L'ancien chef de l'Action démocratique du Québec, Gérard Deltell, dont la formation a ensuite fusionné avec la CAQ, était d'avis que le secteur privé aurait dû investir davantage dans le le projet.

La semaine dernière, M. Legault avait affirmé que la perspective que M. Péladeau devienne premier ministre nuit déjà aux investissements privés au Québec.

Questionné à son tour sur l'impact des débats politiques sur le retour d'une équipe à Québec, jeudi, le ministre responsable de la région, Sam Hamad, a affirmé que la stabilité économique est un facteur important.

«Il ne faut pas être naïf, les conditions politiques c'est la stabilité et la stabilité c'est un facteur important pour l'économie, on l'a dit souvent, a-t-il dit. Il y a deux facteurs importants pour les investissements, la stabilité et la prévisibilité. Quand quelqu'un veut investir au Québec, tant qu'il n'y a pas de stabilité, c'est sûr que les gens peuvent poser des questions.»

La semaine dernière, le premier ministre Philippe Couillard avait accusé M. Péladeau d'être une source d'instabilité avec le projet indépendantiste du PQ.

Au moment de l'annonce de la candidature de M. Péladeau dans la circonscription de Saint-Jérôme, au cours de la dernière campagne électorale, en mars 2014, M. Couillard avait lui aussi exprimé des craintes.

«Je suis inquiet de l'impact que ça aura sur la venue d'une équipe de hockey à Québec, je ne suis pas certain que ce sera bien reçu dans les bureaux de la Ligue nationale», avait-il dit.

Deux ans plus tôt, le chef libéral Jean Charest, en campagne lui aussi, avait tenu les mêmes propos que M. Couillard, dans lesquels M. Legault avait vu un signe de son désespoir.

«Je pense que M. Charest est un petit peu désespéré, avait-il dit en août 2012. C'est exagéré.»