dimanche 18 septembre 2016

Price et le Canada assomment les Tchèques

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Publié le 17 septembre 2016 à 22h57 | Mis à jour le 18 septembre 2016 à 08h40
Le capitaine a récolté un but et deux... (Photo USA Today Sports)
Le capitaine a récolté un but et deux mentions d'aide pour aider
 la formation canadienne à signer une convaincante victoire
de 6-0 face à la République tchèque.
PHOTO USA TODAY SPORTS
La Presse Canadienne
TORONTO
Personne n'a pu arrêter Sidney Crosby lors du premier match d'Équipe Canada à la Coupe du monde de hockey, samedi.
Le capitaine a récolté un but et deux mentions d'aide pour aider la formation canadienne à signer une convaincante victoire de 6-0 face à la République tchèque.
Crosby a repris les choses là où il les avait laissées la saison dernière, alors qu'il avait remporté le trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries, en aidant les Penguins de Pittsburgh à décrocher leur deuxième coupe Stanley.
Brad Marchand, Patrice Bergeron, Joe Thornton, Jonathan Toews et Alex Pietrangelo ont aussi touché la cible pour les Canadiens. Carey Price s'est quant à lui montré rassurant en repoussant les 27 tirs auxquels il a fait face.
Michael Neuvirth, de l'autre côté, a effectué 44 arrêts dans une cause perdante.
Considérés comme favoris à l'aube du tournoi, les Canadiens ont répondu aux attentes dès leur premier match. Leurs rivaux de section, les États-Unis, n'ont pas connu le même succès en après-midi en s'inclinant 3-0 contre Équipe Europe.
Les Canadiens affronteront les Américains, jeudi.
Sans équivoque
Le début de match a été pour le moins laborieux pour le Canada, mais il a rapidement fait tourner le vent de côté.
L'attaquant Ondrej Palat a obtenu une chance de marquer avec seulement 41 secondes d'écoulées. Price a fait un bel arrêt et Crosby a eu l'occasion de répliquer en s'échappant immédiatement après, mais Michal Neuvirth a refusé de céder. Les Canadiens ont ensuite écopé deux pénalités, si bien que les Tchèques avaient les devants 6-1 au chapitre des tirs après six minutes.
Le Canada a rapidement retrouvé ses repères et Crosby s'est repris en touchant la cible sur son troisième lancer de la période. Le capitaine de la formation a récupéré un retour de lancer, a contourné le filet et a enfilé l'aiguille de l'autre côté. Le jeu a été revu puisqu'on croyait qu'il y avait eu obstruction sur le gardien, mais la décision a été maintenue.
En démontrant sa vitesse tout en pourchassant la rondelle de manière convaincante, le Canada a doublé son avance avec moins de trois minutes à faire en première. Après que Bergeron eut remporté une mise au jeu en territoire offensif, Crosby a repéré Burns à la pointe et ce dernier a envoyé un boulet derrière Neuvirth.
Les Canadiens n'avaient cependant pas terminé le travail. Avec quelques secondes à écouler au premier engagement, Crosby a causé un revirement en territoire défensif. La rondelle a été transportée en territoire adverse par Marchand et il a repéré Bergeron dans l'enclave, qui n'a pas raté sa chance de faire 3-0.
Thornton et Toews ont ajouté deux buts à l'avance des Canadiens au deuxième engagement alors que les locaux continuaient de mettre Neuvirth à l'épreuve. Après 40 minutes de jeu, le Canada avait effectué 35 tirs contre 18.
Le Canada a levé le pied au dernier tiers, mais le défenseur Alex Pietrangelo a tout de même trouvé le fond du filet en avantage numérique sur le 44e tir des siens, portant la marque à 6-0.

samedi 17 septembre 2016

http://www.lapresse.ca/sports/hockey/coupe-du-monde-de-hockey/2

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Publié le 16 septembre 2016 à 15h38 | Mis à jour le 16 septembre 2016 à 15h38
Carey Price à l'entraînement d'Équipe Canada, vendredi.... (Photo Chris Young, PC)
Carey Price à l'entraînement d'Équipe Canada, vendredi.PHOTO CHRIS YOUNG, PC
(Toronto) C'est sans surprise que Carey Price a été désigné gardien partant du Canada en ouverture officielle de la Coupe du monde. Il affrontera la République tchèque samedi soir avec un Shea Weber en uniforme même s'il est un brin éclopé, et l'attaquant Ryan O'Reilly qui conforte sa place au sein d'un trio régulier.
Le centre des Sabres de Buffalo, dépêché afin de pallier la perte de Tyler Seguin, vient à peine d'arriver dans le giron d'Équipe Canada qu'il a déjà gagné la faveur de l'entraîneur-chef Mike Babcock. C'est lui qui pivotera le quatrième trio alors que Claude Giroux, légèrement blessé lors du premier match préparatoire, lui cèdera sa place.
Le Franco-Ontarien a été mis en échec par Joe Pavelski, vendredi soir dernier à Columbus, et ne semble pas au sommet de sa forme. Mais selon Babcock, Giroux n'est pas retranché pour des raisons médicales.
« C'est la décision de l'entraîneur », a-t-il précisé.
Ryan O'Reilly... (Photo Gary Wiepert, archives PC) - image 2.0
Ryan O'Reilly
PHOTO GARY WIEPERT, ARCHIVES PC
Ce sont les aptitudes défensives de O'Reilly qui lui ont valu sa place dans la formation.
« C'est notre désavantage numérique qui explique sa présence plus que tout. On a besoin de lui parce que ça nous apporte un meilleur équilibre. Au début, Jonathan Toews et Patrice Bergeron n'évoluaient pas en supériorité numérique et nous n'avions pas besoin d'autant d'attaquants en infériorité, a expliqué Babcock. Maintenant qu'ils ne sont, nous avons besoin d'autres joueurs à court d'un homme.
« On a dû écouler 14 minutes d'infériorité lors du dernier match préparatoire et on a eu besoin de six attaquants. »
Opter pour O'Reilly est une décision qui va de pair avec la philosophie prônée jusqu'ici par Équipe Canada, à savoir qu'autant que possible la formation fera confiance à des joueurs qui troqueront un brin d'habiletés contre plus de polyvalence. N'est-ce pas cette philosophie qui, à la ligne bleue, explique l'absence d'arrières explosifs comme Kristopher Letang ou P.K. Subban?
Matt Duchene a retrouvé son ancien coéquipier de l'Avalanche avec un petit sourire.
« C'est drôle parce qu'on a joué ensemble au Colorado et au départ, c'était moi le joueur de centre et lui l'ailier. Et on se retrouve dans la situation inverse aujourd'hui, avec Jumbo Joe (Thornton) qui complète le trio. Ça va fonctionner tout aussi bien. »
Shea Weber n'a pas participé à l'entraînement, vendredi.... (Photo Marc DesRosiers, USA Today Sports) - image 3.0
Shea Weber n'a pas participé à l'entraînement, vendredi.
PHOTO MARC DESROSIERS, USA TODAY SPORTS
Petit congé pour Weber
En défense, le nouveau venu du Canadien Shea Weber a profité d'un congé d'entraînement afin de subir des traitements. Légère surprise compte tenu du congé dont toute l'équipe avait bénéficié jeudi, mais Babcock a confirmé sa présence pour le premier match.
L'entraîneur-chef a également confirmé qu'il n'entendait pas utiliser Weber en avantage numérique et qu'il s'en remettrait à une unité formée de quatre attaquants.
Mais compte tenu de la puissance du lancer de Weber, si le Canada a besoin d'un but dans des circonstances particulières, il pourra toujours avoir recours à lui.
« Si Webs est en uniforme, qu'on est en fin de match et que le tournoi est sur la ligne, à ce moment-là il sera notre deuxième défenseur », a dit Babcock.
Il fallait s'en douter : le retour au travail a été brusque pour intense, et ce n'est pas une surprise si des joueurs négocient avec des bobos.
Le temps est venu, croit Kane
Pour son premier match du tournoi à la ronde, le Canada affrontera la République tchèque, une équipe décimée par les blessures. Déjà que cette formation ne regorgeait pas de profondeur, elle doit négocier avec l'absence des attaquants David Krejci et Tomas Hertl, de même que du défenseur Radko Gudas.
« Ça a été difficile d'absorber la nouvelle de leur absence au début et on en a beaucoup parlé, a expliqué Tomas Plekanec, capitaine de l'équipe tchèque. Mais à partir du lendemain, on a tourné la page. Il fallait se concentrer sur les joueurs qui allaient être là. » 
À ces blessés s'ajoute le forfait convenu du vétéran Jaromir Jagr, qui aurait encore été l'un des meilleurs de son pays s'il avait accepté de participer au tournoi.
« Je suis sûr que nos joueurs n'aiment pas l'étiquette de négligés, mais c'est là où nous en sommes. Nous allons tout donner et essayer de confondre les sceptiques », a expliqué l'entraîneur-adjoint Vaclav Prospal, qui n'a pas voulu dévoiler qui de Michal Neuvirth ou Petr Mrazek sera devant le filet des Tchèques.
Dans l'autre match, l'équipe d'Europe affrontera les États-Unis.  
« Après les revers olympiques de 2010 et de 2014, le moment est venu de faire le travail, a indiqué la vedette américaine Patrick Kane à l'aube du tournoi. On ne sait pas combien d'opportunités il reste à certains d'entre nous de pouvoir représenter les Etats-Unis. Or, notre groupe est sensiblement le même depuis six ans, il est à maturité. C'est le temps d'y arriver. » 

vendredi 16 septembre 2016

Beaulieu servira-t-il d'appât au Canadien?

http://www.rds.ca/hockey/canadiens/

Beaulieu peut-il servir d'appât ?



TORONTO - En plus d’avoir à l’œil Carey Price, Shea Weber et les autres membres du Canadien qui amorceront samedi le tournoi à la ronde de la Coupe du monde, le directeur général Marc Bergevin doit parallèlement préparer la rentrée du Tricolore.
Une rentrée qui s’amorce vendredi avec le camp réservé aux recrues de l’organisation. Des recrues qui prendront part, en fin de semaine, à London dans le sud-ouest de l’Ontario, à un tournoi les opposant aux espoirs des Sénateurs d’Ottawa, des Maple Leafs de Toronto et des Penguins de Pittsburgh.
Ce tournoi revêt une certaine importance pour le grand club. Car la tenue des espoirs à la ligne bleue pourrait avoir des conséquences immédiates sur l’avenir de Nathan Beaulieu avec le Canadien.

S’il n’est pas ouvertement offert aux 30 formations de la LNH, Beaulieu suscite de l’intérêt alors que plusieurs formations sont venues sonder le terrain. Un intérêt que la direction du Tricolore ne fait rien pour dissiper comme l’a confirmé Marc Bergevin en entrevue avec RDS.ca jeudi à Toronto.
« Mon travail consiste à améliorer l’équipe. Nathan (Beaulieu) n’est pas dans la vitrine pour employer une expression de hockey, mais j’ai reçu des appels et oui j’écoute ce que les autres clubs ont à offrir. C’est ma job d’écouter, d’analyser. Nathan est un bon jeune défenseur. On ne sait pas encore quelle sera sa niche précise dans la LNH. Si je veux améliorer mon équipe, je dois bouger des joueurs qui ont de la valeur. C’est exactement ce que j’ai fait en échangeant P.K. (Subban) pour mettre la main sur un gars comme Shea Weber. On n’a rien pour rien dans la LNH », a insisté Bergevin.
Avant de passer du mode écoute au mode décision, Marc Bergevin doit attendre de voir ce que ses jeunes candidats défenseurs lui offriront. Nathan Beaulieu n’a peut-être pas encore donné au Canadien ce que le Canadien espérait obtenir de ce premier choix en 2011, mais il est encore jeune. Son départ mettrait de la pression sur un gars comme Alexeï Emelin qui deviendrait du coup le candidat pour évoluer en compagnie de Jeff Petry au sein du deuxième duo. À moins que la direction du Canadien ait un vétéran joueur autonome dans la mire.
Et s’il est clair que le nom de Mikhail Sergachev – choix de première ronde (9e sélection) l’été dernier à Buffalo – revient sans cesse à titre de candidat pour se tailler une place au sein de la brigade défensive dès cette année, il devra en mettre plein la vue à l’état-major pour y arriver. Pas juste au camp des recrues, mais lors du vrai camp, lors des matchs préparatoires et lors des matchs réguliers du début de saison. Sergachev évoluait sur le flanc droit l’an dernier à Windsor dans la Ligue de l’Ontario. Mais on semble convaincu dans le camp du Canadien qu’il peut également jouer à gauche.
« Il y a un monde de différence entre le hockey qui sera joué en fin de semaine et celui qui se jouera en début de saison régulière. Et il y aura autant de différence entre le hockey du début de la saison et celui qu’on jouera à Noël. Il faudra donc être prudent dans nos analyses. On espère que nos jeunes vont nous forcer la main en frappant à la porte du grand club. Mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve», a prudemment commenté le DG du Canadien.
Mince à l’aile gauche
Si le Canadien décide d’utiliser Nathan Beaulieu comme appât, il sera intéressant de voir si cette acquisition viendra simplement le remplacer à la défensive ou servira à renflouer un flanc gauche un brin suspect à l’attaque. Car malgré l’embauche d’Alexander Radulov à titre de joueur autonome et les transactions qui ont permis de remplacer Lars Eller par Andrew Shaw, le Canadien manque de punch derrière Max Pacioretty.

« Sergachev pourrait chauffer Beaulieu »








Le capitaine pourrait amorcer la saison en compagnie d’Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher avec qui il a connu du succès l’an dernier. Derrière, on pourrait retrouver Andrew Shaw en compagnie de Tomas Plekanec et Alexander Radulov.
Ensuite ça se complique.
Est-ce que Michael McCarron sera en mesure de piloter le troisième trio? Si oui, David Desharnais sera-t-il muté à l’aile gauche où il a déjà joué dans le passé? Si McCarron n’est pas en mesure d’assumer ce rôle dès cette année, est-ce que le Finlandais Artturi Lehkonen pourrait causer une surprise et se tailler une place avec le grand club dès sa première tentative? Est-ce que le Canadien complétera son attaque avec les Phillip Danault, Torrey Mitchell, Paul Byron, Sven Andrighetto, Charles Hudon, Brian Flynn ou Stefan Matteau?
Les réponses à ces questions viendront au cours des prochaines semaines. Et elles devraient dicter l’avenir de Nathan Beaulieu à Montréal.
Âgé de 23 ans, Beaulieu a marqué deux buts et récolté 17 passes en 64 matchs l’an dernier. En 151 parties en carrière dans la LNH, Beaulieu revendique trois buts et 32 points. Il amorcera en octobre la dernière année d’un contrat de deux ans qui lui rapporte un million $ par saison.
Price rassurant
À titre de membre de l’état-major d’Équipe Canada, Marc Bergevin est fébrile à quelques heures de l’ouverture de la Coupe du monde.

Price a été rassurant contre la Russie