La perspective de revoir une équipe de la LNH à Québec semble plus réelle que jamais depuis que Gary Bettman a ouvert la porte à une expansion.
L'ancien domicile des Nordiques figure évidemment parmi les villes intéressées.

« C'est clair que Québec est bien placé au sens que sa candidature est prête, au sens que l'amphithéâtre est là, l'intérêt est là et il y a un propriétaire qui est intéressé », affirme Vincent Brousseau-Pouliot, journaliste au quotidien La Presse.
La ligue a fixé à 500 millions le prix d'une nouvelle franchise dans la LNH, une somme considérable si on la compare aux 170 millions payés par les propriétaires des Jets pour transférer l'équipe à Winnipeg.
« Si l'on parle de trois à cinq villes candidates, incluant Houston, et que ça devient une guerre d'enchères, c'est là qu'un petit marché va peut-être souffrir », évalue Ray Lalonde.
« Une somme de 500 millions de dollars américains, donc environ 615 millions de dollars canadiens pour une équipe à Québec, c'est évidement un prix très élevé », concède Brousseau-Pouliot.

« On ne parle pas de la même capacité et du même pouvoir économique d'une équipe à Québec en comparaison avec Toronto, Montréal ou New York. Le prix des billets sera moins cher, donc les revenus seront moindres », précise Lalonde.

Malgré le fait que Québec représenterait l'un des plus petits marchés de la LNH, Ray Lalonde croit que l'équipe pourrait bien s'en tirer avec l'appui de la communauté d'affaires et des partisans.
« À Green Bay, les Packers évoluent dans un marché qui est la moitié de la ville de Québec. À San Antonio, les Spurs ont peut-être une des meilleures équipes de la NBA depuis 15 ans. C'est le plus petit marché aux États-Unis en termes de télévision et puis ils réussisssent très bien », argue-t-il.
La prochaine étape pour le groupe de Québec sera de déposer se candidature auprès de la Ligue entre le 6 juillet et le 10 août. Mais Bill Daly a déjà précisé que la LNH n'avait pas l'intention de procéder à une expansion avant la saison 2017-2018.