mardi 24 novembre 2015

«J'aurais aimé jouer avec Gilbert Perreault» -Guy Lafleur

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le lundi 23 novembre 2015 à 13h46. Modifié à 22h54.
«J'aurais aimé jouer avec Gilbert Perreault» -Guy Lafleur
Guy Lafleur (Jacques Boissinot/La Presse Canadienne)
(98,5 Sports) - Guy Lafleur a évolué en compagnie de quelques-uns des plus grands joueurs de l'histoire de la LNH au cours de sa carrière, mais s'il y a un joueur avec lequel il aurait aimé jouer avec le Canadien, c'est Gilbert Perreault.
«J'aurais aimé l'avoir comme joueur de centre, a déclaré Lafleur, en entrevue auxAmateurs de sports. Gilbert, c’est un joueur extraordinaire au talent extraordinaire. Je crois qu’il n’a jamais joué à la hauteur de son talent à Buffalo. Il jouait avec Rene Robert et Richard Martin, de très bons joueurs, mais je crois que ce n'était pas des motivateurs et ils ne l'ont jamais poussé au maximum. J'ai joué avec Gilbert dans les matchs des anciens de la LNH et c'était spécial. Il n'a pas eu la reconnaissance qu'il aurait dû avoir.»

Repêché par les Sabres au tout premier rang en 1970, Perreault a joué toute sa carrière à Buffalo. Il a toutefois pu évoluer aux côtés de Lafleur en 1981 à la Coupe Canada. L'autre joueur qui complétait le trio était un jeune qui avait à peine 20 ans... un certain Wayne Gretzky.

«C'est le meilleur trio avec lequel j'ai joué dans ma vie. C'était quelque chose. Malheureusement, ça n'avait pas duré longtemps parce que Gilbert s'était fracturé la jambe.»

La conquête de 1976; le meilleur souvenir

En 14 saisons avec le Canadien, Lafleur a soulevé cinq fois la coupe Stanley. Toutes les conquêtes sont évidemment spéciales, mais s'il devait en identifier une plus particulière que les autres, il choisirait la conquête de 1976.

Cette année-là, Montréal avait défait les Blackhawks et les Islanders avant d'affronter et de balayer les méchants Flyers qu'on appelait à l'époque les Broad Street Bullies.

«On mettait fin au règne des Flyers de Philadelphie, s'est rappelé Lafleur. On a prouvé à la ligue qu’on n’avait pas besoin d’une gang de goons. Pas besoin d’intimider l’adversaire. On jouait au hockey avant d’intimider. Puis si l’autre équipe intimidait, on avait les joueurs pour répondre à ça.»

Une deuxième classique

Après la Classique héritage de 2003 à Edmonton, Lafleur revivra de beaux moments en janvier à Boston.

Mais cette fois-ci, Lafleur sera derrière le banc plutôt que sur la patinoire. Avec Yvan Cournoyer et Jacques Demers, il dirigera les anciens Canadiens contre les anciens Bruins pour la Classique hivernale.

Le Démon blond, auteur de 560 buts en saison régulière dans la LNH, dit ne plus avoir envie de chausser les patins.

«J’ai donné mon équipement, a expliqué Lafleur. On m’a donné une paire de patins et j’ai de la difficulté à patiner avec ça. J’aime mieux les bottines de cuir.

«J’ai demandé à Bauer, mais ils n’en font plus», a lancé Lafleur à la blague.

Parent pour la vie

Les frasques de son fils, Mark, ont fait les manchettes au cours des dernières années. Mark, atteint du syndrome de la Tourette, a eu plusieurs démêlées si bien que Guy Lafleur semblait exaspéré la dernière fois qu'il en a parlé publiquement, au mois d'août dernier.

Trois mois plus tard, l'ancienne gloire du Canadien a laissé entendre qu'il était de nouveau prêt à épauler son fils.

«Il ne faut jamais lâcher, a expliqué Lafleur au micro de Mario Langlois. Être parent, c'est pour la vie. Un moment donné, on veut lâcher prise, mais on revient toujours. Il faut avoir confiance que ça va changer, que les personnes vont changer. Le temps arrange les choses.»