jeudi 29 octobre 2015

Des visages familiers, mais pas d'ami pour Jeff Petry

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Jonathan Bernier

EDMONTON - Hanter son ancienne équipe est un des plaisirs coupables de tout athlète professionnel. Il fallait voir le sourire de Brandon Prust dans le vestiaire des Canucks, mardi soir, pour le comprendre. Si Jeff Petry parvient à l'imiter jeudi soir, le Canadien augmentera ses chances de vaincre les Oilers d'Edmonton.
Choix de deuxième tour de la formation albertaine en 2006, le défenseur a porté ses couleurs pendant près de cinq saisons avant d'être acquis par Marc Bergevin à la date limite des transactions en retour de deux choix de repêchage.
Il s'agira donc d'un premier contact entre Petry et ses anciens coéquipiers depuis le 24 février, date de son dernier match dans l'uniforme des Oilers.
«Ce sera bien de retourner dans cet amphithéâtre. Cependant, j'approcherai ce match comme n'importe quel autre. Il y aura beaucoup de visages familiers, mais une fois que le match sera en branle, il n'y aura plus d'ami», a indiqué l'arrière avant de quitter Vancouver.

LA MISÈRE NOIRE

Petry a été à même de constater les années noires de cette concession. Au cours de son séjour à Edmonton, jamais il n'a pris part aux séries éliminatoires. Lors de ces années, les Oilers n'ont jamais terminé plus haut que le 12e rang de l'association de l'Ouest.
D'ailleurs, les Oilers tentent d'éviter de rater la grande danse du printemps pour une dixième saison consécutive.
Inutile de dire que cette transaction fut une bénédiction pour la carrière du défenseur américain.
Et qui dit amélioration sur le plan collectif, dit également amélioration sur le plan individuel. Son rôle sur la deuxième paire de défenseurs du Canadien lui convient beaucoup mieux celui de quart-arrière d'une formation.

ENTENTE RAPIDE

D'ailleurs, il est le premier à reconnaître que ce changement d'environnement lui a permis, jusqu'à maintenant du moins, de relancer sa carrière.
«On ne sait jamais quel impact aura une transaction sur notre carrière. Finalement, le Canadien et moi, c'est une bonne association», a-t-il déclaré.
Pas surprenant que Marc Bergevin et lui se soient entendus avant même l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
Le défenseur de 27 ans a signé un contrat de 33 M$ pour six ans, lequel comprend une clause de non-mouvement complète jusqu'en 2017-18 et une clause partielle pour les trois saisons suivantes.
Et une poutine au smoked meat...
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