vendredi 19 juin 2015

Glendale débute son plaidoyer

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Kevin Dubé
Arizona Coyotes v Los Angeles KingsLa Ville de Glendale a commencé à étaler les preuves qu’elle a contre l’avocat Craig Tindall dans l’espoir de gagner sa cause face aux Coyotes de l’Arizona et ainsi se débarrasser pour de bon de l’entente de 15 ans signée en juillet 2013.
Plutôt évasive, jusque-là, sur les raisons qui l’a poussé à mettre un terme à l’entente avec les Coyotes de l’Arizona, la Ville de Glendale a commencé à laisser couler certains éléments de preuve sur un possible conflit d’intérêt entourant l’avocat Tindall et la responsable des relations de presse, Julie Frisoni.
UN LONG DOCUMENT
On savait que la Ville reprochait à Tindall d’avoir commencé à travailler pour les Coyotes alors qu’il recevait toujours des redevances de la ville de Glendale. Tindall avait été au cœur des négociations entre la ville et les Coyotes de l’Arizona. Il y était le premier intermédiaire.
La Ville a déposé un document de 88 pages, jeudi soir, en lien avec sa requête visant à être exempté de son dernier paiement de 3,75 millions $ dû aux Coyotes le 1er juillet.
Dans ce document, la ville stipule que «le support insistant de Tindall à l’entente sur la gestion du Gila River Arena, malgré l’opposition de plusieurs partis impliqués (...) a influencé le conseil de ville à accepter cette entente en juillet 2013.
«Quelques semaines après avoir aidé à finaliser l’entente, Tindall est allé travailler pour les Coyotes, en aout 2013.»
COURRIELS
À partir de la page 28 du document, des échanges de courriels entre différents intervenants y sont présentés. Plusieurs d’entre eux impliquent Tindall et l’actuel copropriétaire des Coyotes, Anthony Leblanc. On y découvre que Tindall et Leblanc avaient établi un contact et une relation d’affaires bien avant 2013. Certaines discussions remontent à 2010, ce dernier étant impliqué dans le groupe Ice Edge Holdings, l’un des deux groupes désirant faire l’achat des Coyotes. L’autre étant celui piloté par Jerry Reinsdorf,
«Bonne chance pour finaliser la transaction, Craig. Même si la dernière semaine a été quelque peu irritante, nous avons apprécié travailler avec vous et apprendre à vous connaître», écrivait un autre membre d’Ice Edge Holdings, Daryl Jones, dans un courriel où Leblanc avait été mis en copie conforme.
Quant à Frisoni, des courriels démontrent qu’elle aurait envoyé un message à quatre conseillers qui, au final, ont voté en faveur de l’entente, deux jours avant le vote, en 2013. Les trois autres n’étaient pas sur l’envoi.
Frisoni a par la suite quitté la ville pour démarrer sa propre agence de relation publique, avant d’être engagée par les Coyotes pour s’occuper de la candidature pour le Mondial Junior de 2018.
Glendale et Coyotes passeront en cour pour la première fois le 29 juin prochain.

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