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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 22 mai 2015 à 19h45. Modifié à 19h52.
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| La Presse Canadienne |
(98,5 Sports) - Il a peut-être quitté le monde du hockey il y a déjà quatre ans, mais Jacques Lemaire continue de suivre les activités dans la LNH.
Selon l'ancien entraîneur-chef, le Canadien possède de très bons joueurs de hockey.
Selon l'ancien entraîneur-chef, le Canadien possède de très bons joueurs de hockey.
On en parle en ondes :
Mis en ligne le vendredi 22 mai 2015 dans Les amateurs de sports avec Mario Langlois
Même si plusieurs amateurs de la Sainte-Flanelle sont très déçus de l’élimination du Canadien en six parties contre le Lightning de Tampa Bay lors de la deuxième ronde des séries, Jacques Lemaire est d’avis que le Bleu-Blanc-Rouge a très peu de choses à se reprocher durant les séries.
«Il a été excellent devant le filet. À la défensive, ils ont très bien joué. Et ils ne l’ont pas fait avec des gros bonshommes. Il faut le dire, Montréal, ce n’est pas une grosse équipe ou une équipe pesante. Tout ce qui a manqué, c’est de marquer quelques buts, c’est tout», a affirmé Jacques Lemaire en entrevue avec l’animateur Mario Langlois, aux Amateurs de Sports, vendredi.
Lorsque questionné au sujet de cette incapacité à marquer des buts du Tricolore, l’ancien du Canadien a dit que ce n’était pas en raison d'un manque de talent.
«Je ne dirais pas que c’est une question de talent parce que Montréal a beaucoup de talent à l’avant. J’aime le talent de l’équipe. C’est extraordinaire. Mais avoir du talent et marquer (des buts), c’est différent. Tu peux bien, bien jouer au hockey et si t’as pas la touche pour marquer… Je crois que c’est ça que quelques joueurs de Montréal ont… Ce sont de très bons joueurs de hockey, mais ce ne sont pas des marqueurs.»
Une question de respect
Difficile de ne pas jaser du méga contrat signé plus tôt cette semaine par Mike Babcock avec les Maple Leafs de Toronto avec celui qui a dirigé trois équipes (Montréal, New Jersey et Minnesota) dans la LNH pendant 17 saisons.
«Il est temps que les entraîneurs soient reconnus. Encore il y a 5-10 ans, il y avait des entraîneurs qui gagnaient juste 500 000 dollars par année et ça n’avait aucune logique. Ils ont été trop longtemps négligés. J’ai même déjà entendu des directeurs généraux dire : ‘’il y a 50 ou 100 autres entraîneurs qui attendent ce poste, donc pas besoin de les payer’’. Mais ça, c’est totalement un manque de respect», dit-il.
Pour sa part, l’ancien entraîneur québécois se félicite d’avoir eu des directeurs généraux respectueux envers leurs entraîneurs.
«Je n’ai aucun reproche à faire à qui que ce soit, j’ai été assez bien rémunéré pendant ma carrière d’entraîneur», estime-t-il.
Selon lui, les entraîneurs qui évoluent dans certains milieux ont bien raison d’exiger de meilleurs contrats en termes de salaire et de durée. C’est une question aussi de crédibilité.
«Surtout pour (des marchés comme) Toronto, Montréal et New York, c’est plus exigeant de coacher, notamment à cause des médias.»
Les Ducks l’impressionnent
Évidemment, Jacques Lemaire suit avec grand intérêt les séries de la LNH.
«Le Lightning est capable de marquer plusieurs buts à tous les matchs. New York n’est pas encore éliminé. C’est une équipe qui est capable de revenir. Je pense que ça va être une série en sept (parties). Mais l’équipe qui m’impressionne le plus, c’est Anaheim, ajoute-t-il avec beaucoup d’admiration dans la voix. Ces gars-là sont réellement incroyables. À chaque fois, ils trouvent une façon de revenir… probablement à cause de leur force, leur intensité et leur grosseur.»
Lemaire a également tenu des propos élogieux envers Bob Hartley et le travail qu’il a accompli cette saison et en séries avec ses jeunes Flames de Calgary.
S’il était lui-même DG d’une équipe, Lemaire persiste et signe. Il commencerait à bâtir son club avec une solide brigade défensive en partant d’un excellent gardien de but.
«Aujourd’hui, je prendrais un gardien, ensuite un défenseur puis l’attaquant. Même si je me suis retiré, je demeure encore axé sur la défensive», dit-il en riant.
